Telework Outlook - 1997 and beyond - European Telework Week

Nouvelles méthodes de travail 1999
Le travail à distance en Europe
− un changement mineur à apporter au marché du travail.
− un changement mineur à apporter à la loi fiscale afin de permettre aux télétravailleurs salariés de travailler
depuis leur domicile afin de bénéficier d’un petit allégement fiscal de 2 000 Sek par an au maximum.
− un site web gratuit avec un accès aux informations sur le télétravail devrait être mis à disposition.
− des projets pilotes sur le télétravail devraient être mis en place au sein du gouvernement suédois, afin que
ce dernier puisse servir de modèle au secteur public.
− Plus d’études sur le télétravail sont nécessaires, par exemple, plus sur la répartition du télétravail entre le
sexe masculin ou féminin, les différences régionales, les implications pour l’individu, etc.
• Le gouvernement suédois se prépare pour le prochain projet de loi informatique, dans lequel de nouveaux
objectifs seront fixés dans le but d’apporter les modifications législatives indispensables pour élargir et
étendre l’emploi des nouvelles technologies. En d’autres termes, il sera nécessaire de faire le point sur les
besoins devant être couverts par les changements de la législation, par exemple, le télétravail.
• D’après une étude réalisée par IDC, 1 350 000 PC ont été vendus en Suède en 1998, un record de tous les
temps. Cet engouement s’explique, comme au Danemark, par le fait que la Suède a mis en place un
système de réduction fiscale lors de l’achat d’un PC.
• IDC Scandinavia a également révélé que 39% de la population suédoise utilise fréquemment l’Internet,
13% étant des acheteurs fréquents sur l’Internet, et que la majorité des acquéreurs sur l’Internet sont des
hommes d’éducation supérieure ayant des revenus élevés. L’utilisateur type de l’Internet peut être décrit
comme étant de sexe masculin, utilisant le Net aussi bien chez lui qu’au travail, vivant seul ou en famille.
La différence entre les sexes n’a pas beaucoup changé depuis la dernière étude réalisée en automne 1997.
D’après les estimations, environ 40% des utilisateurs suédois d’Internet sont des femmes.
• D’après des études réalisées par la Swedish Association of Local Authorities, la Federation of Swedish
County Councils et la Swedish Church, environ 300 000 personnes travaillent à partir de leur domicile,
soit près de 9 % des salariés. Plus de 191 000 personnes disent avoir passé un accord avec leur employeur
aux termes duquel ils ont la possibilité de travailler régulièrement chez eux. C’est surtout des femmes qui
travaillent à domicile ; 135 000 hommes sont des télétravailleurs, contre 170 000 femmes. Six pour cent
des personnes employées dans le secteur privé sont des télétravailleurs, en majorité des hommes (80 000),
tandis que la plupart des télétravailleurs du secteur public sont des femmes (110 000).
• Un quart des autorités publiques prétendent avoir mis en pratique le télétravail ou avoir l’intention de le
faire. L’étude indique que dans les quatre principales autorités locales en Suède, le télétravail reste un
phénomène rare, cantonné la plupart du temps à la phase de projet pilote, très limité. L’une des
conclusions de l’étude est que le télétravail se retrouve à la même fréquence dans toutes les autorités
locales suédoises, environ 250 personnes sur 800 000 employées dans ces organisations travaillant depuis
leur domicile une jour par semaine. Dans le même ordre d’idées, on ne trouve que très peu de
télétravailleurs dans les conseils du conté. Environ 100 personnes télétravaillent, dont la moitié au sein du
Conseil du Conté de Stockholm. L’étude indique également qu’il n’existe pas de différence significative
entre les villes et les zones rurales.
• Dans le cadre d’une étude réalisée en 1999 par NUTEK (le comité national suédois pour le
développement industriel et technique) portant sur l’utilisation de l’informatique par 3 500 PME
suédoises, on a découvert que le télétravail était beaucoup plus attractif pour les entreprises situées dans
des grandes villes qu’il ne l’était dans les zones rurales faiblement peuplées. Dans une certaine mesure,
ces résultats vont à l’encontre de tout ce qui avait été supposé sur la valeur du télétravail dans les zones
périphériques, mais semble pouvoir être expliqué par le fait que les télétravailleurs souhaitent compléter
leurs contacts virtuels par des contacts physiques, au lieu de les remplacer. Dans le contexte de la grande
ville, bien entendu, le télétravail peut faciliter les trajets et les problèmes d’embouteillage, qui ne sont pas
pris en considération dans les zones rurales et où les gens sont beaucoup plus habitués à se déplacer même
sur de longues distances.
Conclusions
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