Telework Outlook - 1997 and beyond - European Telework Week

Nouvelles méthodes de travail 1999
Le travail à distance en Europe
• Dans l’ouvrage intitulé “Teleworking and Local Government: assessing the costs and benefits”
(“Télétravail et gouvernement local – évaluation des coûts et des avantages”), l’auteur Ursula Huws
commence par reconnaître que le télétravail est une question qui influence le gouvernement local de
différentes façons. Ce livre analyse les coûts et les avantages du télétravail pour une autorité locale en tant
qu’employeur, en tant que prestataire de services aux communautés locales, en tant qu’autorité de
planification, en tant que responsable de l’éducation et de la formation, et en tant qu’agent de
développement de l’économie locale.
• Le rapport intitulé “Working Anywhere” (“travailler n’importe où) (UK DTI – Département du
commerce et de l’industrie) a été publié pendant la Semaine du télétravail en 1998 par Barbara Roche, la
Ministre de l’époque, et a marqué une recrudescence de l’intérêt de la part de la DTI à l’égard du
télétravail. Il a été suivi de près par l’excellent “Managers Guide to Teleworking” (Guide du télétravail
pour les managers) publié par le Département de l’Emploi, un titre qui est actuellement épuisé.
• La DTI a également publié le rapport intitulé “Moving into the Information Age - an International
Benchmarking Study” (“Passage à l’ère de l’information – une étude comparative internationale”), qui
n’est autre qu’une étude de l’adoption des nouvelles technologies au Royaume-Uni par rapport à la
France, l’Allemagne, les Etats-Unis et le Japon. Ce rapport conclut que nous arrivons derrière les Etats-
Unis et le Japon, mais que nous devançons la France et l’Allemagne en termes d’utilisation des
technologies par les entreprises.
• Le rapport annuel de Motorola fournit un nouveau jeu de statistiques d’études retraçant l’essor des
technologies au Royaume-Uni. D’après les résultats de cette nouvelle étude, les patrons britanniques ont
du mal à suivre l’engouement de leurs employés à l’égard du travail flexible. Le rapport de Motorola
datant de 1998 “The British and Technology”révèle que plus d’un tiers des 1 000 employés interrogés
aimeraient pouvoir travailler à partir de chez eux, et que près de la moitié de ces salariés avaient des
opinions mitigées à ce sujet – ni franchement pour, ni franchement contre. Au total, 18% des salariés ont
dit que leurs patrons ne voulaient pas entendre parler de travail flexible.
• Les pratiques de travail semblent malgré tout évoluer, 29% des personnes interrogées travaillant déjà
quelque peu depuis leur domicile et 36% déclarant qu’elles aimeraient pouvoir travailler depuis chez
elles. Le rapport de cette année a abordé le thème du télétravail de façon beaucoup plus approfondie qu’il
ne l’avait fait les années précédentes.
• D’après le rapport “Telecommute 2000”, la population active britannique totalise plus 78,5 milliards de
miles (125,6 milliards de km) pour se rendre au travail, auxquels viennent s’ajouter 43,8 milliards de
miles (77,7 milliards de km) supplémentaires sous forme de déplacements pendant le travail. Et la facture,
ne serait-ce que pour les trajets en voiture pour se rendre au travail, s’élève à 13,5 milliards de livres
sterling. Le rapport parle de l’intérêt de “travailler sur le câble plutôt que sur les routes”, mettant l’accent
sur les coûts sociaux, écologiques et administratifs des trajets pour se rendre au travail par rapport au
télétravail.
• Dans un nouveau rapport intitulé “Teleworking Britain”, MITEL argumente que c’est la politique de
l’entreprise, et non le manque de confiance, qui ralentit l’essor du télétravail salarié. L’étude réalisée par
la société MORI pour le compte du fournisseur de communications MITEL a intégré des questions sur les
attitudes à l’égard du télétravail de 465 ‘salariés dans le domaine de l’information’ et 150 employeurs. Le
groupe d’employés interrogés a été ciblé à partir d’un échantillon de plus de 6 000 individus, identifiant
ceux dont les tâches ‘pourraient vraisemblablement être réalisées à distance’. Dans ce groupe, 65% ont dit
que le télétravail était freiné par le manque de politique de l’entreprise en la matière, les trois quarts de
l’échantillon déclarant que leurs employeurs leur feraient confiance s’ils télétravaillaient.
• Un rapport récent, intitulé “Pay and Conditions in call Centres” (“Salaires et conditions de travail dans les
centres d’appel” – rapport provenant des services Incomes Data Services) indique que la croissance des
centres d’appels est en train de se stabiliser. L’étude couvre 80 sociétés exploitant 120 centres d’appels et
employant plus de 32 000 salariés, soit un cinquième de la population active, ce qui en fait la plus grande
étude jamais publiée sur les salaires, les horaires et les conditions de travail.
Un réseau d’entraide
L’une des institutions caritatives les plus réputées du Royaume-Uni compte constituer une équipe de conseillers basés à
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