Telework Outlook - 1997 and beyond - European Telework Week

Nouvelles méthodes de travail 1999
Le travail à distance en Europe
Contexte du travail à distance et essor des NTIC
Contexte général :
• Parmi les grandes puissances économiques européennes, Le Royaume-Uni a un faible PIB par habitant
mais un niveau d’investissement relativement élevé dans les technologies de la société de l’information et
dans l’utilisation de ces dernières. Le niveau d’utilisation des nouvelles technologies est remarquablement
haut compte tenu des faibles revenus et pouvoir d’achat des citoyens britanniques :
Investissements
NTIC en %
du PIB,
1998
Royaume-
Uni
PIB par
habitant,
1997
PC pour
100
habitants,
1997
Utilisateurs
de
l’Internet
pour 1000
habitants,
1997
Serveurs
Internet pour
1000
habitants,
1998
21 952 6,39 22 119 24,6 71,4
Allemagne 25 363 4,45 22 64 17,6 74,4
Allemagne 23 691 5,00 18 43 8,7 77,9
Italie 19 821 4,06 10 24 6,7 73,6
PIB par
habitant dans
l’achat de
parité (PPP)*
* Le PPP est dérivé en considérant le PIB par habitant par rapport aux prix locaux d’un panier de marchandises et de
services standards ; ce chiffre se réfère aux Etats-Unis USA = 100 (Source : EIU)
L’EITO prévoit que d’ici 2001 le Royaume-Uni possédera plus de 12 millions d’utilisateurs de l’Internet,
fournissant à la fois une plate-forme pour le télétravail et une motivation pour les entreprises existantes
souhaitant l’adopter
• La faible utilisation du RNIS par le Royaume-Uni était auparavant considérée comme un obstacle.
Toutefois, BT a repensé récemment le RNIS (‘the Highway product’), ciblant les particuliers et les petites
entreprises et, suite à cela, le nombre de connexions a beaucoup augmenté.
• Ce phénomène n’augmente pas à lui seul la disponibilité potentielle des liaisons RNIS dans les zones
rurales. De récents changements dans l’environnement réglementaire, ouvrant le réseau local à la
concurrence, vont se traduire par l’introduction de services large bande tels qu’ADSL.
• L’environnement social et économique du Royaume-Uni est faiblement réglementé et s’avère excellent au
niveau des mesures en matière compétitivité, de liberté économique et d’environnement propice aux
entreprises. Ce phénomène, amplifié par des salaires, des impôts et des charges sociales relativement bas,
a attiré beaucoup d’investissements dans le pays, provenant de multinationales européennes et
internationales. D’autre part, le Royaume-Uni est le point d’entrée européen pour de nombreuses
multinationales américaines et d’Extrême-Orient.
• Le Royaume-Uni a été la première grande puissance européenne à libéraliser les télécommunications et à
privatiser l’opérateur du monopole d’état. Le régulateur des télécommunications (OFTEL) a eu comme
objectif d’encourager et de faciliter les investissements des concurrents et jusqu’à récemment, a restreint
la liberté de BT de réduire ses prix afin de permettre à ses concurrents de proposer des prix inférieurs à
ceux de BT tout en réalisant encore des bénéfices. Même avec ces contraintes, les prix ont
considérablement baissé ; depuis 1984/5, le coût moyen d’un appel aux USA dans la journée, via BT, a
chuté de 89%. Le régulateur a également mis l’accent sur l’accès facile, pour les nouveaux concurrents,
aux consommateurs et aux entreprises, établissant des règles strictes concernant l’usage du réseau de BT
par les concurrents. Ces mesures ont conduit à une prolifération de nouveaux produits et services
proposés par les concurrents qui, dans certains cas, vendent de la capacité plutôt que de l’infrastructure. Il
existe aujourd’hui plein de revendeurs de lignes de réseaux, mais le câble reste l’apanage des zones
urbaines. L’opérateur de téléphone sans fil Ionica s’est retiré du marché en 1998.
• L’utilisation mobile continue à croître et il est question de bannir l’emploi des mobiles dans certains
wagons de chemin de fer car les lignes ferroviaires jalonnées de tunnels fréquents et manquant de stations
de répéteur ne sont pas de bons endroits pour passer des coups de fil.
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