Telework Outlook - 1997 and beyond - European Telework Week
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Nouvelles méthodes de travail 1999<br />
Le travail à distance en Europe<br />
• Si à cela nous ajoutons les télétravailleurs mobiles, les personnes travaillant dans des équipes<br />
transversales, ainsi que dans des télécentres, etc. ce nombre atteint facilement les 300 000, soit près de<br />
11,6% de la population active. Il est probable que l’intégration du télétravail à des accords collectifs entre<br />
les parties prenantes de la population générera des données sur la réglementation du télétravail. Même<br />
dans ce cas, il manquera toujours un indicateur correct concernant le télétravail non réglementé. Un<br />
exemple de télétravail non réglementé n’est autre que celui de la plupart des municipalités danoises qui<br />
ont investi dans ce que l’on appelle ‘un poste de travail de politicien' à domicile. Parallèlement, tous les<br />
responsables d’administrations municipales se sont vus octroyer des espaces de travail entièrement<br />
intégrés à domicile. Le même contexte se retrouve dans les entreprises, plus particulièrement dans les<br />
secteurs utilisant l’informatique de façon intensive.<br />
• Une étude complète, réalisée par le Ministère de la Recherche début 1999 (“Danske IT-billeder” – photo<br />
du paysage informatique danois), indique que la gr<strong>and</strong>e majorité des danois voit l’ordinateur comme un<br />
outil de travail plutôt que comme un instrument de loisirs et utilise l’Internet pour lire les nouvelles et<br />
rechercher des informations professionnelles. L’analyse montre également qu’il existe un danger réel<br />
qu’une minorité de la population devienne un groupe “sous-alimenté” en informations. Le gouvernement<br />
est ainsi confronté à un double défi : donner une impulsion au développement des technologies<br />
informatiques et télécom dans le secteur public pour répondre aux besoins des danois souhaitant accéder<br />
aux services et aux informations sur le Net, tout en essayant de s’assurer que ceux qui n’ont pas accès aux<br />
technologies informatiques ne deviennent pas des laissés pour compte. Une étude parallèle réalisée pour<br />
le compte du Service d’Information du Gouvernement a classé la population danoise en quatre catégories,<br />
en fonction de leurs relations avec les technologies informatiques et télécom :<br />
i) Les enthousiastes : 30% de la population, principalement des jeunes et des personnes ayant une<br />
éducation supérieure, qui utilisent la technologie non seulement pour elle-même mais aussi pour ce<br />
qu’elle peut faire ;<br />
ii) Les pragmatiques : 26% de la population ayant reçu une éducation supérieure, dont la majorité est<br />
composée de femmes qui utilisent positivement la technologie pour réaliser leurs objectifs<br />
spécifiques ;<br />
iii) Les traditionalistes : 25% de la population qui reconnaît la valeur de l’informatique mais qui ne se<br />
soucie pas des avancées technologiques. Près d’un quart de ce groupe est composé de personnes ayant<br />
plus de 60 ans ;<br />
iv) Les sceptiques : 19% de la population appartenant à une catégorie plus âgée (seulement 10% de moins<br />
de 30 ans) qui rejette les technologies.<br />
• Une importante étude de contexte réalisée par le Conseil du Développement des Affaires Danois révèle<br />
que 20 à 25% des 1 900 entreprises étudiées ont subi une transformation structurelle ces dernières années,<br />
introduisant des changements tels que des organigrammes plus horizontaux, des équipes<br />
pluridisciplinaires autodirigées, l’interconnexion et des styles de gestion basés sur la valeur ajoutée. Ces<br />
entreprises se sont avérées, en général, 30% plus productives, ont développé deux à trois fois plus de<br />
nouveaux produits, et ont créé deux à trois fois plus de nouveaux emplois.<br />
• Le télétravail et la restructuration sont instaurés par les entreprises les plus gr<strong>and</strong>es et les plus rentables.<br />
Les petites entreprises sont beaucoup plus lentes à répondre, bien que dans certains cas, cela puisse<br />
s’expliquer par le fait que les PME ne voient pas l’introduction du télétravail et des nouvelles méthodes<br />
de travail comme quelque chose de spécifique ou de spécial et ne participent pas de bonne grâce aux<br />
études. Le télétravail est un symptôme de relations publiques positif pour certaines entreprises.<br />
• Fin 1998, une importante conférence a été organisée par environ 10 syndicats préoccupés par la catégorie<br />
‘free-lance’ et ‘indépendants’ de la population active afin d’attirer l’attention du gouvernement sur les<br />
difficultés auxquelles ce groupe est confronté face à l’omniprésence des nouvelles formes de travail. Le<br />
problème est que ces travailleurs ont besoin de s’adapter aux dem<strong>and</strong>es fluctuantes du marché, ce qui se<br />
traduit souvent par une modification des statuts des salariés, des professions libérales et des indépendant<br />
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