Telework Outlook - 1997 and beyond - European Telework Week

Nouvelles méthodes de travail 1999
Le travail à distance en Europe
3.3 Belgique et Luxembourg
Résumé
La Belgique et le Luxembourg sont des pays petits, denses en termes de population et disposant d’un réseau
étendu d’autoroutes et de voies ferrées. Ces facteurs, combinés avec la concentration de bureaux relativement
petits dans les grandes villes et dans leurs périphéries où ils ont un poids économique importants, ne jouent
pas en faveur du télétravail. Néanmoins, les autorités belges considèrent que le télétravail présente un
potentiel intéressant pour aider à résoudre les problèmes d’embouteillages croissants et le niveau élevé du
chômage dans les anciennes zones industrielles.
Grâce à la déréglementation du marché des télécommunications qui a eu lieu le 1er Janvier 1998, la Belgique
rattrape les autres pays comparables en Europe en termes d’adoption des NTIC. De fait, la Belgique a
enregistré son taux de croissance le plus élevé en 1998. Le nombre croissant de téléphones GSM et de
connexions Internet va contribuer à l’acceptation du public - et aboutir à une demande en faveur de méthodes
d’organisation du travail nouvelles et plus flexibles.
Depuis 1994, la Belgique dispose d’une association de télétravail bien établie à l’échelon national - (la
Belgian Teleworking Association - BTA) avec une forte représentation des principaux employeurs,
particulièrement dans les secteurs de l’informatique et des télécommunications. L’association BTA s’est
restructurée en 1998 et a étendu ses activités.
Au Luxembourg, une association de télétravail (Association Luxembourgeoise des Télé-Activités - ALTA) a
été créée fin 1998. ALTA et BTA ont établi des liens étroits dès le départ.
Le contexte du travail à distance et l’essor des NTIC
Contexte général :
• En relation avec son PIB et sa structure économique, la Belgique présente un faible taux d’investissement
et d’utilisation des NTIC.
Population en
millions, 1997
PIB per capita
($ US), 1997
NTIC per
capita (Euro),
1998
PC / 100
cols blancs,
1997
Utilisateurs
d’Internet /1000
individus, 1997
Belgique 10,3 23 577 1 098 52 54
Pays-Bas 15,6 22 720 1 233 64 89
• Toutefois, la Belgique semble maintenant en bonne voie pour rattraper les autres pays européens
présentant des économies comparables. En effet, en 1998,
− Le marché des NTIC a progressé de 9,7% par rapport à 1997, le taux le plus élevé en Europe, suite à
une croissance record de 10,3% en 1996-1997 ; ce marché est maintenant estimé à 12 milliards
d’Euros ; ses taux de croissance prévisionnels pour 1999 et 2000 sont respectivement de 9% et de
7,5% ;
− Toutefois, ce marché ne représente que 5,1% du PIB, juste au-dessus de la moyenne européenne (mais
seules la France et l’Allemagne sont au-dessous de la Belgique) ;
− Les dépenses en NTIC per capita n’ont été que de 1 026 euros, soit moins que dans les pays nordiques,
le Royaume-Uni et les Pays-Bas;
− Le nombre de téléphones mobiles a doublé en l’espace d’un an, pour atteindre 17% de la population
(alors qu’il atteignait à peine 3% en 1996) ; un troisième opérateur entrera sur le marché en avril
1999 ;
− Le nombre de serveurs Internet a augmenté de 95% ; il y en a maintenant 2 pour 100 habitants (un
chiffre encore bas par rapport aux 6% du Danemark, par exemple) ;
− Les connexions Internet concernent 6% de la population.
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