Glossarium mediae et infimae latinitatis Conditum a Carolo du ...

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son monastere : « Quod vittam de auro exornatam nepti suae
« superflue dederit, barbatorias intus eo quod celebraverit. »
Mais d'autres ' veulent que Barbatorias facere en cet endroit
est faire des mascarades, qui est un terrae encore a present
fort commun dans la plupart des provinces de France, od
Ton appelle les masques dont on se sert pour se deguiser
des barboires, comme en Picardie ; Barbadouires dans le
Gevaudan, et Barbauts dans 1'Auvergne : parce qu'ordinairement
on accompagne ces masques de bar Des, faites d'etranges
et diflerentes figures; ce qui a fait dire a un pere de
1'Eglise 2 parlant des deguisemens qui se faisoient aux
bachanales : « In istis diebus miseri homines, et, quod pejus
« est, etiam aliqui baptizati sumunt formas adulteras, su-
« munt species monstruosas, etc. » II y a de semblables
paroles dans le decret de la Faculte de Paris de 1'an 1444 au
sujet de la Feste des Fols, qu'on abolit en ce temps-la, et qui
n'estoit autre que celle des bachanales. Je scai bien qu'on
peut interpreter ces mots des deguisemens en cerfs, et autres
animaux, qui se faisoient en ces rencontres-la.
Dans ces adoptions par la coupe des cheveux, et de la
barbe, il se contractoit une affinity spirituelle, qui faisoit
donner le npm de pere a celui qui estoit pris pour parrain,
et celui de tils a 1'enfant de qui on coupoit les cheveux, et le
poil de la barbe. Cette meme affinity se contractoit avec
Deaucoup plus de fondement entre les enfans qui estoient
baptizez et ceux qui en estoient les parrains ; car en ces
occasions, comme les parrains prenoient le titre de peres
spirituels, ainsi les oaptizez prenoient celuy d'enfans
adoptifs. Procope 3 dit que c'estoit la maniere ordinaire
d'adopter parmi les Chretiens, lorsqu'il raconte que Belissaire,
estant sur son depart pour 1'Afrique, adopta ainsi avec
Antonine, sa femme, un certain Theodose, qu'il avoit elev6
dans sa maison : ^'Xouo-e (lev 6 BeXterdapio? TO 6sTov XouTpbv, v.at
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