1902 T.46.pdf

152 CAMPAGNE DE J. CÉSAR EN AFRIQUE
le cercle qui Pétreignait et, pour cela, étendre son
de manière à déborder les deux
par les deux ailes,
ties, ainsi séparées, de l'armée ennemie etlesemp*
de se rejoindre; puis ensuite, les charger simul
ment, et coûte que coûte, les mettre en déroute. T
le projet qu'il conçut aussitôt.
Il donna l'ordre à quinze des cohortes,
une sur d
de faire face en arrière, puis de se porter chacune
rière la cohorte voisine restée face en tête. Il a
ainsi deux lignes de bataille dont l'étendue serait i
santé pour l'espace restreint que lui avait laissé
nemi. Pendant qu'elles se contenteraient de le te:
distance, les cohortes des ailes devraient,
par des <
ges répétées, s'efforcer de percer le cercle et de ga
du terrain à droite et à gauche. C'était là une t
difficile,
de placer aux ailes, comme on le faisait d'habi
mais il est probable que César avait eu le
surtout quand l'armée comprenait un grand noi
de jeunes soldats, des légionnaires aguerris et des
rans.
Les ailes constituaient la partie la plus vulnérabl
la ligne de bataille de la légion romaine, et l'on avait
d'y placer, surtout à droite, les meilleures troupes.
Les premiers rangs combattant de front, les den
par le flanc, les cohortes des ailes finirent par ga
un peu de large ; par des quarts de conversion rép
elles s'avancèrent peu à peu sans se laisser enta
Grâce à leur opiniâtreté, la ligne s'allongea, les coh<
intermédiaires purent se desserrer et reprendre 1
intervalles dans lesquels la cavalerie se reforma. E
le cercle fut rompu et les extrémités de la ligne de
dèrent l'ennemi.
A ce moment, César donna le signal de la charge
répétèrent les trompettes —
tubicines cornicinesqiu
les trente cohortes s'ébranlèrent à la fois dans un
irrésistible, la cavalerie chargeant à travers les ii
valles. Dérouté par cette attaque rapide, l'ennemi q