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320 CAMPAGNE DE J. CÉSAR EN AFRIQUE
sion de prendre leur revanche. Quelques escadron
avaient été envoyés à Leptis pour en ramener un ce
de vivres,
rencontrèrent des maraudeurs numid
gétules, les chargèrent et en tuèrent ou en firent pr:
niers une centaine.
Les deux armées employèrent les jours suivants
travaux de fortification. César fit élever dans la p
un retranchement parallèle à la rivière pour contei
cavalerie ennemie qui ne cessait de venir escarmoi
aux alentours de son camp. De son côté, Scipion fi
creuser des tranchées entre Uzita et ses camps
protéger ses communications entre ces divers pc
La flotte de Varus était toujours à l'ancre dans le
d'Utica, et l'on pourrait s'étonner à bon droit de voii
les convois amenant des renforts et des approvisic
ments à César,
circulaient entre la Sicile et l'Afi
sans être inquiétés. Rien n'eût été plus facile à Se
que d'affamer César et a'empêcher ses renforts c
rejoindre. 11 lui aurait suffi de se rendre maître du c
de Malteet d'intercepter ainsi toute communication i
la Sicile et les ports de Leptis et de Ruspina. Sa i
était, dès l'origine, très supérieure à celle du dicta
mais les marins de l'époque n'aimaient pas, co:
nous l'avons déjà vu, tenir la mer pendant la mau-
saison,
et le canal de Malte était particulièrement
aux environs de l'équinoxe.
Cependant,
vers le milieu de la première quinzaii
janvier, Varus ayant appris que les 7e et 8e lég
venaient de quitter Lilybée, équipa cinquante-cinq
res avec des rameurs et des soldats gétules et
croiser dans les parages d'Hadrumetum pour sur]
dre le convoi au passage. César avait envoyé deux <
dres, l'une de vingt-sept galères, sous le comma
ment de L. Cispius, vers Thapsus: l'autre de treize
res, aux ordres de Q. Aquila, vers Hadrumetum,
protéger l'arrivée des navires qu'il attendait. Ch