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346 CAMPAGNE DE J. CÉSAR EN AFRIQUE
une erreur dans le texte et qu'au lieu de
il convient de lire « x millia »,
« xvi mi
Quoiqu'il en soit, la rapidité de sa marche lui p
de s'emparer, sans coup férir, des abords de la pl
de forcer la garnison à s'enfermer derrière les rem]
Il distribua ses troupes dans plusieurs camps, si
une ligne en forme de croissant, dont les extré
s'appuyaient à la mer, au nord et à l'est,
mença aussitôt les travaux d'investissement.
puis il
Scipion ne pouvait songer à venir au secours
place que par la langue de terre qui se trouve en
rive orientale de la Sebkra et la mer. La présenc
garnisons de Leptis et de Buspina aurait rendu
périlleuse une opération de ce genre tentée par 1
septentrionale du lac. C'est pour cela que César é
au sud de la ville, en arrière de ses lignes, un castt
dans lequel il plaça une forte garnison
relicto (B. A., 80).
— trtno
pra
Le 4 février au matin, Scipion, mis au. courant du
vement de César, quitta ses camps de Tegea
dirigea vers Thapsus, par la rive méridionale
Sebkra. II s'arrêta probablement à l'ouest d'Hibou
il y avait de l'eau en abondance, et envoya reconr
les travaux des assiégeants. Les voyant fortement re
chés de ce côté, il rebroussa chemin le lendemain r
et, longeant la rive occidentale du iac,
vint s'éi
dans deux camps, l'un pour ses propres troupes, 1'
pour celles de Juba, à l'ouest de la ville, à 1,50C
(2,000 mètres) des lignes de César, à l'est,
quent, de Bekalta,
par ci
sa gauche appuyée à la mer.
partie des troupes se mit à fortifier les camps av
plus grande activité, sous la protection du resl
l'armée, rangée en bataille, les éléphants sur les
ailes.
Le 6 février au matin, César, après avoir fait
reconnaissance des dispositions de l'ennemi, fit i
rompre ses propres travaux; puis, laissant deux lég