1902 T.46.pdf

366 BULLETIN
appelons familièrement une philippine), ou encore de deux qu
tiers d'orange _. yi dont l'un insuffisamment développé et resl
l'état d'avorton,
s'est développé normalement.
constitue « le nourrisson » la JU_j, de celui
Le mot yadas n'est pas arabe et indique suffisamment par 1
même une origine étrangère; en Syrie il est prononcé correctem
yadast, et l'on reconnaît y facilement la forme persane correspi
dant au français « on se rappelle ». Ce jeu en effet parait ê
persan d'origine, mais je n'ai pu retrouver la forme exacte s<
laquelle il est pratiqué dans l'Iran ; Chardin ne le mentionne p
On en trouve des définitions imprécises dans les dictionnair
Ainsi on lit dans le dictionnaire turc-français de Bianchi : « c^~
je m'en souviens. Espèce de pari ou de défi de mémoire entre de
amis. Deux personnes conviennent que celle des deux qui recei
de l'autre une chose quelconque sans dire ïadest payera un re]
ou donnera un objet convenu ». On lit ce que voici (que je trad;
en français) dans le Persian-english dictionary de Steinga
postérieur à Bianchi: « o»— ,il> on se rappelle; espèce de jeu
l'on emploie certains mots qui doivent être proférés par celui c
reçoit un objet d'une autre personne, faute de quoi il perd». Da
le dictionnaire persan-latin de Vullers, cette expression n'a pas i
relevée.
Pour tous les articles non signés
Le Président,
V. Waille.
E. F.