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304 CAMPAGNE DE J. CÉSAR EN AFRIQUE
tervslle,
aujourd'hui couvert d'oliviers et de jardin
s'étend entre les deux marabouts de Sidi bou-Hc
Sidi-el-Maïl. Les hauteurs situées immédiateme
face portaient sur leur sommet des tours et des coi
garde anciennement bâtis —
singulœ perveteres (B. A., 37). —
singulœ turres specu
U
fit occuper ce
ces postes qui se trouvait en face de son camp j
détachement de Numides.
Informé de ce mouvement, César en profita pour
de l'expectative dans laquelle les événements l'a
forcé à se maintenir jusqu'alors. Il aurait pu, en s
de ses lignes, suivre directement Scipion, marchi
Uzita par la plaine et chercher l'occasion de lui
bataille. Mais il craignit, sans doute, de se trouver e
une fois aux prises, en pays découvert, avec la cav
de Labienus, trois ou quatre fois supérieure à la s:
et ne voulut pas courir le risque d'être, encore un<
enveloppé comme il l'avait été le 8 novembre.
S'inspirant de la nature et de la topographie des
il préféra déguiser sa marche pour tenter de s'en
d'abord du Hamadet-ech-Chouf, puis,
en chemina
mamelon en mamelon, d'arriver à s'installer sur
qui était le plus rapproché d'Uzita, de façon à se tr
face à l'ennemi et sur une position dominante.
Le 29 novembre, à la tombée de la nuit, il <
l'ordre aux éclaireurs de se tenir prêts à marchei
prendre les armes à toute l'armée. Pour ne pas d
l'éveil à l'ennemi, il se mit en marche à la troii
veille (minuit) avec toutes les légions. A l'abri d
retranchements, il gagna Ruspina, descendit la
douce qui mène de la ville au port et, longeant le
rai, masqué par le bourrelet élevé qui rattache le pl
de Monastir aux collines qui commencent près de I
il put, après deux heures d'une marche rapide et
cieuse, aborder, par fe revers, le mamelon d'Haïr
ech-Chouf et s'emparer successivement de toute
hauteurs dominant la plaine. En une demi-heure,