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284 LA POPULATION BERBÈRE AU MAROC
ceux du client restent liés aux engagements de
pères. Deux choses seulement peuvent rendre
valeur cette vassalité volontaire : la cessation du
ment du tribut auquel le client s'est engagé,
hison du patron.
ou '.
Il existe aussi, de même qu'entre particulier
debiha entre tribus entières. Lorsqu'une personne
veut se mettre sous la protection d'une tribu, elle r
moyens pour cela : c'est de demander soit la c
d'un membre, soit celle de la tribu entière. Commi
les contribules sont solidaires les uns des autres,
de ces deux mesures est le même. Habituellemei
individus, les petites familles, les ksour isolés, e
placent sous la protection d'une personne ; au cont
les grandes fractions ou les districts contracter.
debiha avec des tribus entières. Ainsi, par exempl
Ida-ou-Bellal, tribuarabe dontje parlerai encore plu:
sont sous la protection des « Brêber proprement
et peuvent, par suite, voyager ou séjourner dans h
de ces derniers sans crainte d'être dépouillés. De i
que les particuliers, les tribus peuventaussi avoir s
ta nement la protection de plusieurs autres tribus. Le i
tre d'un protégé est toujours vengé par son patron
façon sanglante, et cela donne naissance à des
interminables,
adverse, à leur tour,
car naturellement les membres du
cherchent aussi une satisfac
En cas de malheur, la protection d'un particulic
plus effective pour le client que celle de toute une
car dans un groupe aussi nombreux qu'une tri
règne toujours des opinions diverses et le partf
n'est nullement intéressé, d'habitude, au bien ou a
du client. Lorsque les devoirs réciproques ne sor
tenus ou le sont incomplètement entre deux tribus
par un traité de protection, celte alliance est consi
comme rompue et une guerre en est habituelleme
conséquence. La tribu la plus faible cherche alor
autre debiha.