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NOTES HISTORIQUES SUR LA GRANDE KABYLIE 219<br />

culminant de la crête, il reçoit une décharge d'un groupe<br />

de Kabyles embusqués à 25 pas et il tombe mortellement<br />

atteint. Le colonel Pélissier reprend alors le comman<br />

dement et fonce sur les Kabyles, qui se dispersent dans<br />

toutes les directions, laissant une quinzaine de morts<br />

sur le terrain et disparaissent. Le retour offensif ayant<br />

réussi à balayer complètement le terrain, les troupes<br />

reprennent le chemin du bivouac,<br />

sormais sans un seul coup de fusil.<br />

où elles arrivent dé<br />

Le colonel Leblond avait été frappé à la ceinture d'une<br />

balle qui était ressortie par l'os sacrum ; il expirait<br />

une demi-heure après avoir été atteint. Un chasseur<br />

d'Orléans avait encore été tué dans cette affaire et 16<br />

blessés entrèrent à l'ambulance. Le docteur Pugens<br />

avait été blessé grièvement au genou au moment où il<br />

s'élançait au secours d'un blessé sous le feu de l'en<br />

nemi ; on fut plus tard obligé de l'amputer.<br />

Dès l'arrivée au camp, les travailleurs du génie étaient<br />

montés au bordj<br />

de Bel-Kherroub pour en opérer la<br />

destruction. C'était une construction toute neuve et non<br />

encore achevée qui aurait passé pour belle même à<br />

Alger; tout y<br />

était bâti avec un soin qu'on ne rencontre<br />

pas souvent en dehors des villes. Il y avait une manu<br />

tention et des fours pour la troupe régulière, des maga<br />

sins considérables et des silos de grains. On travailla<br />

pendant deux jours à tout renverser de fond en com<br />

ble;<br />

quelques sacs de poudre jetèrent à terre cette<br />

construction dont l'édification avait été si laborieuse.<br />

On mit aussi le feu aux maisons d'habitation qui entou<br />

raient le bordj.<br />

Le 6 octobre, à 6 heures du matin, les derniers devoirs<br />

furent rendus au colonel Leblond par les deux batail<br />

lons du 48e de ligne en armes ; tous les officiers de la<br />

colonne étaient présents. « C'était, dit le général<br />

Bugeaud dans son rapport au ministre, daté du 17 octo<br />

bre, un des meilleurs chefs de notre armée, chéri<br />

et estimé de tout le monde;<br />

enterré au milieu du

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