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342 CAMPAGNE DE J. CÉSAR EN AFRIQUE
les légions de César furent en vue, ils se déployer*
droite et à gauche de la place.
Les deux armées s'observaient ainsi depuis un
tain temps quand César, espérant enfin engage
fit charger cette troupe par la cavalerie d
bataille,
de ses ailes,
soutenue par toute l'infanterie légère
archers et les frondeurs. Aussitôt Pacidius, qui
porté sur Tegea pour recevoir l'attaque, déploya
partie de la cavalerie, sur un front aussi étendu
possible, dans le but évident d'envelopper celle de C
qu'il aborda avec la plus grande vigueur. Celui ci s
pressa de détacher de la légion la plus voisine les
fantassins sans bagages qu'il avait dressés à comb
dans les intervalles de la cavalerie et les envoya à
secours.
De son côté, Labienus envoyait successivemen
nouveaux escadrons soutenir ceux qui étaient enge
et le combat commençait à prendre une certaine im
tance.
Les escadrons de César,
pressés par ceux bien
nombreux de Scipion que soutenait toute l'infan
légère des Numides, furent contraints de plier. Il 1,
alors son autre aile qui n'avait pas encore pris p;
l'action. Une charge générale détermina la retrait
l'ennemi qui, poursuivi ke£
l'espace de trois milles (4
éprouva des pertes sérieuses en tués et en blessés.
Après avoir ramené les cavaliers de Labienus jusq
pied des pentes sur lesquelles Scipion avait déployé
légions toujours immobiles, la cavalerie de Césa
reforma et vint reprendre sa place dans la lign
bataille.
Contre toute attente, Scipion, résolu à ne pas s'en»
davantage,
ne fit rien pour soutenir sa cavalerie. A
avoir attendu jusqu'à la dixième heure (3 heures
soir), Cé.-ar fit demi tour et se retira dans son ci
n'ayant subi aucune perte. L'ennemi, au contrairt
Hirtius,
avait perdu un grand nombre d'officiers <
s'