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294 LA POPULATION BERBÈRE AU MAROC
de leurs biens ne suffit pas pour payer le prix du
(dia) fixé par la djemma,
parents.
on saisit la fortune de
Le penchant à la rapine et à la filouterie, che
Brêber, touche à l'incroyable. Des acrobates ambu
du Sous, nommés Ouled es-Sidi Hammed ou-Moi
m'ont raconté à moi-même qu'il n'était pas rare du
que, voyageant dans le pays des Brêber et régalt
public de leurs talents, ils reçussent comme pré
d'un homme riche et considéré, un mouton, avec p
de l'égorger pour demander à Dieu de faire de se
(ceux du donateur) des brigands et des voleurs hai
Selon Beaumier, l'usage existe chez une des tribu
demeurent le plus loin dans l'ouest (vraisemblable
les Zemour-Chilh) de faire des exercices pratiques d
à l'usage des plus jeunes membres de la Kabîla
jeunes gens ne sont pas considérés comme par]
selon la coutume de Sparte, avant d'avoir fait leur <
d'œuvre,
c'est-à-dire d'avoir dérobé dans une l
étrangère des bestiaux ou au moins un mouton 01
cheval, sans avoir été vus. Celui qui se fait prendri
déshonoré.
Les quelques voyageurs européens et même les m
métans ou les juifs du Beled el-Makhzin qui ont visi
pays des Brêber, ne savent pas assez mettre en g;
d'un commun accord, contre les conditions terr
dans lesquelles s'y exerce le droit du plus fort.
Cet état de guerre perpétuel, dans lequel viven
Brêber, a affiné leurs sens, comme chez tous les pet
sauvages. En marchant ils observent toujours les tr
de pas sur le sol; ils fouillent chaque ravin, chaqu
de terrain. Si l'un d'eux remarque des hommes au
il fait un signe à ses compagnons ; ils se concei
rapidement et, selon les circonstances, on marcl
l'attaque,
on prend une position défensive ou bie
bat en retraite. Dès qu'une expédition est résolue, <
qui y prennent part se réunissent, à un signal de c