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Racines de la Rébellion

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

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<strong>Racines</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Rébellion</strong><br />

en a <strong>la</strong>issé le récit détaillé. Le 21 janvier 1535, une foule innombrable était rassemblée <strong>de</strong><br />

toute <strong>la</strong> contrée environnante. " Il n’y avait tant soit petit bout <strong>de</strong> bois ou <strong>de</strong> pierre sail<strong>la</strong>nt<br />

<strong>de</strong>s muraillesqui ne fût chargé, pourvu qu’il y eût p<strong>la</strong>ce pour une personne. Les toits <strong>de</strong>s<br />

maisons étaient couverts d’hommes petits et grands, et on eût jugé les rues pavées <strong>de</strong> têtes<br />

humaines. Jamais tant <strong>de</strong> reliques n’avaient été promenées par les rues <strong>de</strong> Paris. " (G. <strong>de</strong><br />

Félice, Histoire <strong>de</strong>s Protestants <strong>de</strong> France, p. 46, 47.)<br />

Les reliques passées, venaient un grand nombre <strong>de</strong> cardinaux, archevêques, évêques,<br />

abbés chapés et mitrés. Puis, sous un dais magnifique, dont les quatre bâtons étaient tenus<br />

par les trois fils du roi et le duc <strong>de</strong> Vendôme, premier prince du sang, se trouvait l’hostie<br />

portée par l’évêque <strong>de</strong> Paris. … Alors paraissait enfin François Ier, sans faste, à pied, tête<br />

nue, une torche ar<strong>de</strong>nte à <strong>la</strong> main, comme un pénitent chargé d’expier les sacrilèges <strong>de</strong> son<br />

peuple. A chaque reposoir, il remettait sa torche au cardinal <strong>de</strong> Lorraine, joignait les mains<br />

et se prosternait, s’humiliant, non pour ses adultères, ses mensonges ou ses faux serments,<br />

il n’y pensait pas, mais pour l’audace <strong>de</strong> ceux qui ne vou<strong>la</strong>ient pas <strong>la</strong> messe. Il était suivi<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> reine, <strong>de</strong>s princes et princesses, <strong>de</strong>s ambassa<strong>de</strong>urs étrangers, <strong>de</strong> toute <strong>la</strong> cour, du<br />

chancelier <strong>de</strong> France, du Conseil, du Parlement en robes écar<strong>la</strong>tes, <strong>de</strong> l’Université, <strong>de</strong>s<br />

autres compagnies <strong>de</strong> sa gar<strong>de</strong>. Tous marchaient <strong>de</strong>ux à <strong>de</strong>ux, „donnant toutes les marques<br />

d’une piété extraordinaire" , chacun, dans un profond silence, tenant son f<strong>la</strong>mbeau allumé.<br />

Des chants spirituels et <strong>de</strong>s airs funèbres interrompaient seuls, <strong>de</strong> temps en temps, le calme<br />

<strong>de</strong> cette morne et lente procession. " (Merle d’Aubigné, Hist. <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réformation au temps<br />

<strong>de</strong> Calvin, liv. IV, Chap. XI, p. 169, 170.)<br />

Au programme figurait un discours du roi <strong>de</strong>vant les dignitaires <strong>de</strong> l’Etat, dans <strong>la</strong> gran<strong>de</strong><br />

salle <strong>de</strong> l’archevêché. L’air désolé, le monarque prit <strong>la</strong> parole : " O crime ! dit-il, ô<br />

b<strong>la</strong>sphème ! ô jour <strong>de</strong> douleur et d’opprobre ! pourquoi a-t-il fallu que vous ayez lui sur<br />

nous ? … " (Id., p. 175) Il invita tous ses fidèles sujets à le secon<strong>de</strong>r dans ses efforts en vue<br />

d’extirper l’hérésie pestilentielle qui menaçait <strong>la</strong> France. " Aussi vrai, Messieurs, continuat-il,<br />

que je suis votre roi, si je savais l’un <strong>de</strong> mes propres membres maculé, infecté <strong>de</strong> cette<br />

détestable pourriture, je vous le donnerais à couper. … Bien plus, si j’apercevais un <strong>de</strong> mes<br />

enfants entaché, je ne l’épargnerais pas. … Je le voudrais bailler moi-même et je le<br />

sacrifierais à Dieu. " (Id., p. 176, 177.) 1l s’arrêta suffoqué par les <strong>la</strong>rmes, et toute<br />

l’assemblée s’écria au milieu <strong>de</strong>s sanglots : " Nous voulons vivre et mourir pour <strong>la</strong> religion<br />

catholique. "<br />

Une nuit sombre était <strong>de</strong>scendue sur une nation qui avait rejeté <strong>la</strong> vérité. " La grâce e<br />

Dieu, source <strong>de</strong> salut pour tous les hommes " , avait été manifestée ; mais après en avoir<br />

contemplé <strong>la</strong> puissance et <strong>la</strong> sainteté, après que <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> ses enfants eurent été attirés<br />

par sa divine beauté, après que ses villes et ses hameaux eurent été illuminés <strong>de</strong> son éc<strong>la</strong>t,<br />

<strong>la</strong> France s’en était détournée et avait préféré les ténèbres à <strong>la</strong> lumière. Repoussant le don<br />

divin qui lui était offert, elle avait appelé le mal bien et le bien mal, et elle était <strong>de</strong>venue <strong>la</strong><br />

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