21.04.2023 Views

Racines de la Rébellion

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Racines</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Rébellion</strong><br />

qui auraient pu assurer <strong>la</strong> gloire <strong>de</strong> leur patrie : Vous avez le choix entre l’exil et le bûcher,<br />

on consomma <strong>la</strong> ruine <strong>de</strong> 1’Etat. Et comme il ne resta plus <strong>de</strong> conscience à proscrire, plus<br />

<strong>de</strong> religion à traîner sur <strong>la</strong> roue, plus <strong>de</strong> patriotisme à exiler, on eut <strong>la</strong> Révolution et ses<br />

horreurs.” La fuite <strong>de</strong>s Huguenots avait été suivie en France d’une déca<strong>de</strong>nce générale. Des<br />

villes industrielles florissantes tombèrent à rien ; <strong>de</strong>s régions fertiles <strong>de</strong>meurèrent en friche.<br />

A une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> progrès sans précé<strong>de</strong>nt succédèrent le marasme intellectuel et le déclin<br />

moral. Paris <strong>de</strong>vint une vaste aumônerie où <strong>de</strong>ux cent mille personnes, au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Révolution, attendaient leur subsistance <strong>de</strong>s <strong>la</strong>rgesses royales. Seuls, au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

déca<strong>de</strong>nce, les Jésuites prospéraient et faisaient peser le joug <strong>de</strong> leur tyrannie sur les<br />

Eglises, sur les écoles, dans les prisons et sur les galères. “<br />

L’Evangile aurait apporté à <strong>la</strong> France <strong>la</strong> solution <strong>de</strong>s problèmes politiques et sociaux<br />

qui déjouaient l’habileté <strong>de</strong> son clergé, <strong>de</strong> son roi et <strong>de</strong> ses légis<strong>la</strong>teurs et qui finirent par<br />

plonger le pays dans l’anarchie et <strong>la</strong> ruine. Malheureusement, sous <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> Rome, le<br />

peuple avait oublié les enseignements bénis du Sauveur se résumant dans l’amour du<br />

prochain. On l’avait détourné <strong>de</strong> <strong>la</strong> voie du désintéressement. On n’avait pas censuré le<br />

riche opprimant le pauvre ni secouru le pauvre dans sa servitu<strong>de</strong> et sa dégradation.<br />

L’égoïsme du riche et du puissant était <strong>de</strong>venu <strong>de</strong> plus en plus dur et cruel. Depuis <strong>de</strong>s<br />

siècles, une noblesse prodigue et dissolue écrasait le paysan ; le riche pil<strong>la</strong>it le pauvre et<br />

chez le pauvre <strong>la</strong> haine al<strong>la</strong>it en grandissant.<br />

Dans plusieurs provinces, les nobles étaient seuls propriétaires fonciers, et <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse<br />

<strong>la</strong>borieuse, à <strong>la</strong> merci <strong>de</strong>s propriétaires, était soumise aux exigences les plus exorbitantes.<br />

Accablées d’impôts par les autorités civiles et par le clergé, <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse moyenne et <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse<br />

ouvrière étaient chargées d’entretenir à <strong>la</strong> fois l’Eglise et 1’Etat.”Le bon p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong>s nobles<br />

était considéré comme <strong>la</strong> loi suprême ; les fermiers et les paysans pouvaient mourir <strong>de</strong> faim<br />

: leurs oppresseurs n’en avaient cure. … Les intérêts exclusifs <strong>de</strong>s propriétaires <strong>de</strong>vaient<br />

toujours passer en premier. La vie du travailleur agricole était une existence <strong>de</strong> misère ; ses<br />

p<strong>la</strong>intes, si jamais il s’avisait d’en faire entendre, étaient accueillies avec un superbe<br />

mépris. Les tribunaux donnaient toujours raison au noble contre le paysan. Les juges se<br />

<strong>la</strong>issaient publiquement acheter et les caprices <strong>de</strong>s aristocrates avaient force <strong>de</strong> loi. En vertu<br />

<strong>de</strong> ce système, <strong>la</strong> corruption était générale. Des impôts arrachés au peuple, <strong>la</strong> moitié à peine<br />

trouvait le chemin du trésor royal ou épiscopal ; le reste était gaspillé. Et les hommes qui<br />

appauvrissaient ainsi leurs concitoyens étaient eux- mêmes exempts d’impôts et avaient<br />

droit, <strong>de</strong> par <strong>la</strong> loi ou <strong>la</strong> coutume, à toutes les charges <strong>de</strong> l’Etat. La Cour vivait dans le luxe<br />

et <strong>la</strong> dissipation. Les c<strong>la</strong>sses privilégiées comptaient cent cinquante mille membres et, pour<br />

suffire à leur gaspil<strong>la</strong>ge, <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong> leurs concitoyens étaient condamnés à une vie <strong>de</strong><br />

dégradation sans issue. “<br />

La cour se livrait au luxe et à <strong>la</strong> dissipation. Toutes les mesures du gouvernement étaient<br />

considérées avec méfiance par les administrés. Avec une aristocratie endurcie et<br />

178

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!