21.04.2023 Views

Racines de la Rébellion

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Racines</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Rébellion</strong><br />

corrompue, avec <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>sses inférieures indigentes et ignorantes, avec <strong>de</strong>s finances obérées<br />

et un peuple exaspéré, il n’était pas nécessaire d’être prophète pour prédire ce qui <strong>de</strong>vait<br />

arriver. En ces temps <strong>de</strong> relâchement, Louis XV se signa<strong>la</strong> pendant plus d’un <strong>de</strong>mi-siècle<br />

par son indolence, sa frivolité et sa sensualité. C’était en vain qu’on le pressait <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s<br />

réformes. S’il voyait le mal, il n’avait ni le courage ni le pouvoir d’y parer. Aux<br />

avertissements <strong>de</strong> ses conseillers, il répondait invariablement : “Tâchez <strong>de</strong> faire durer les<br />

choses aussi longtemps que je vivrai. Après ma mort, il arrivera ce qu’il pourra.”Il ne<br />

prédisait que trop bien le sort qui attendait <strong>la</strong> France par cette parole souverainement<br />

égoïste : “Après moi le déluge ! “<br />

En jouant sur <strong>la</strong> jalousie <strong>de</strong>s rois et <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>sses dirigeantes, Rome les avait poussés à<br />

maintenir le peuple dans un état <strong>de</strong> servitu<strong>de</strong>, sachant très bien qu’en affaiblissant l’Etat,<br />

elle affermissait d’autant son ascendant sur <strong>la</strong> nation entière. Sa politique c<strong>la</strong>irvoyante lui<br />

enseignait que, pour asservir les peuples, il faut enchaîner les âmes et leur ôter toute velléité<br />

<strong>de</strong> liberté. Or <strong>la</strong> dégradation morale résultant <strong>de</strong> cette politique était mille fois plus<br />

<strong>la</strong>mentable que les souffrances physiques. Privé du pur Evangile, saturé <strong>de</strong> fanatisme, le<br />

peuple était plongé dans l’ignorance, <strong>la</strong> superstition et le vice, et, par conséquent, il ne<br />

savait pas se gouverner.<br />

Tel était le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Rome. Mais le dénouement fut tout autre. Au lieu <strong>de</strong> retenir les<br />

foules dans une aveugle soumission à ses dogmes, elle avait fait <strong>de</strong>s incrédules et <strong>de</strong>s<br />

révolutionnaires. Considéré par le peuple comme inféodé aux oppresseurs, le romanisme<br />

récolta sa haine. Le seul dieu, <strong>la</strong> seule religion que l’on connût étant le dieu <strong>de</strong> Rome et les<br />

enseignements <strong>de</strong> Rome, on considéra l’avarice et <strong>la</strong> cruauté <strong>de</strong> l’Eglise comme les fruits<br />

légitimes <strong>de</strong> l’Evangile et l’on ne voulut plus en entendre parler. Rome ayant dénaturé le<br />

caractère <strong>de</strong> Dieu et perverti ses exigences, on rejeta et <strong>la</strong> Bible et son Auteur. Au nom <strong>de</strong>s<br />

Ecritures, <strong>la</strong> papauté avait exigé une foi aveugle en ses dogmes. Par réaction, Voltaire et<br />

ses col<strong>la</strong>borateurs rejetèrent entièrement <strong>la</strong> Parole divine et semèrent à pleines mains le<br />

poison <strong>de</strong> l’incrédulité, Rome avait écrasé le peuple sous son talon <strong>de</strong> fer et maintenant,<br />

dans leur horreur <strong>de</strong> <strong>la</strong> tyrannie, les masses dégradées et brutalisées rejetaient toute<br />

contrainte. Furieux d’avoir trop longtemps rendu hommage à une bril<strong>la</strong>nte fiction, le peuple<br />

rejeta également <strong>la</strong> vérité et le mensonge. Confondant <strong>la</strong> liberté avec <strong>la</strong> licence, les esc<strong>la</strong>ves<br />

du vice exultèrent dans leur liberté imaginaire.<br />

Au commencement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Révolution, par concession royale, le peuple obtint aux Etats<br />

généraux une représentation supérieure en nombre à celles du clergé et <strong>de</strong> <strong>la</strong> noblesse. La<br />

majorité gouvernementale se trouvait donc entre ses mains ; mais il n’était pas en état d’en<br />

user avec sagesse et modération. Dans sa hâte <strong>de</strong> redresser les torts dont elle avait souffert,<br />

une popu<strong>la</strong>ce aigrie par <strong>la</strong> souffrance et par le souvenir <strong>de</strong>s vieilles injustices entreprit<br />

aussitôt <strong>de</strong> reconstruire <strong>la</strong> société et <strong>de</strong> se venger <strong>de</strong>s auteurs <strong>de</strong> son dénuement. Mettant à<br />

179

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!