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Racines de la Rébellion

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

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<strong>Racines</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Rébellion</strong><br />

sabbat <strong>de</strong> 1’Eternel et ses défenseurs. Des édits royaux, <strong>de</strong>s décisions <strong>de</strong> conciles généraux,<br />

<strong>de</strong>s ordonnances <strong>de</strong> l’Eglise appuyées par le pouvoir séculier, tels sont les moyens qui<br />

furent employés pour donner à une fête païenne une p<strong>la</strong>ce d’honneur dans le mon<strong>de</strong><br />

chrétien. La première disposition légale en faveur du dimanche fut l’édit <strong>de</strong> Constantin.<br />

(En 321 <strong>de</strong> notre ère. Voir Appendice.) Aux termes <strong>de</strong> cet édit, les habitants <strong>de</strong>s villes<br />

<strong>de</strong>vaient se reposer “au jour vénérable du soleil ” , tandis que les gens <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne<br />

pouvaient vaquer à leurs occupations ordinaires. Bien que cet édit fût virtuellement païen,<br />

il fut promulgué par Constantin après son adhésion au christianisme.<br />

Estimant sans doute que le décret impérial n’était pas suffisant pour suppléer à<br />

l’absence <strong>de</strong> tout ordre divin, l’évêque opportuniste <strong>de</strong> Césarée, grand ami et f<strong>la</strong>tteur <strong>de</strong><br />

l’empereur, prétendit que Jésus avait transféré le repos du sabbat au dimanche. Eusèbe<br />

reconnaît involontairement être incapable <strong>de</strong> produire un seul témoignage scripturaire en<br />

faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle institution et signale les auteurs réels du changement, en ajoutant :<br />

“Tout ce qui <strong>de</strong>vait se faire le jour du sabbat, nous l’avons transféré sur le jour du Seigneur.<br />

” (Eusèbe <strong>de</strong> Césarée, Commentaire sur le Psaume 92 - Patrologie Migne, tome XXIII, col.<br />

1172. Petit Montrouge, Paris 1887.) L’argument en faveur du dimanche, quelque faible<br />

qu’il fût, servit néanmoins à enhardir les hommes à fouler aux pieds le sabbat <strong>de</strong> L’Éternel.<br />

Tous ceux qui désiraient pactiser avec le mon<strong>de</strong> acceptèrent <strong>la</strong> fête popu<strong>la</strong>ire.<br />

L’affermissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> papauté et l’exaltation du dimanche progressent parallèlement.<br />

Pendant quelque temps, les gens <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne continuèrent à s’occuper <strong>de</strong> leurs travaux<br />

en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s heures du culte, et le septième jour fut encore considéré comme le jour du<br />

repos. Mais, graduellement, un changement se produisit. On défendit aux magistrats le<br />

dimanche, <strong>de</strong> ne prononcer aucun jugement sur <strong>de</strong>s causes civiles. Bientôt les gens <strong>de</strong> toute<br />

catégorie reçurent l’ordre <strong>de</strong> s’abstenir <strong>de</strong> toute œuvre servile, sous peine d’amen<strong>de</strong> pour<br />

les hommes libres, et <strong>de</strong> <strong>la</strong> f<strong>la</strong>gel<strong>la</strong>tion pour les serviteurs. Plus tard, les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

loi exigèrent que les riches coupables abandonnassent <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> leurs biens et que, s’ils<br />

s’obstinaient à transgresser le dimanche, ils fussent réduits en servitu<strong>de</strong>. Les gens <strong>de</strong>s<br />

c<strong>la</strong>sses inférieures étaient punis d’un exil perpétuel. On eut aussi recours aux miracles. On<br />

rapporte, entre autres, qu’un fermier, qui se disposait un dimanche à aller <strong>la</strong>bourer et qui<br />

nettoyait sa charrue avec un outil <strong>de</strong> fer, vit cet outil s’attacher à sa main et y rester pendant<br />

<strong>de</strong>us ans, à sa gran<strong>de</strong> douleur et à sa gran<strong>de</strong> honte. (Francis West, Historical and Practical<br />

Discourse on the Lord’s Day, p. 147.)<br />

Plus tard, le pape ordonna aux curés <strong>de</strong> paroisse <strong>de</strong> répriman<strong>de</strong>r les transgresseurs du<br />

dimanche et <strong>de</strong> les inviter à aller faire leurs prières à l’église sous peine <strong>de</strong>s pires ca<strong>la</strong>mités<br />

pour eux et leurs voisins. Un syno<strong>de</strong> ecclésiastique avança l’argument, si souvent employé<br />

<strong>de</strong>puis, même par <strong>de</strong>s protestants, d’après lequel <strong>de</strong>s gens travail<strong>la</strong>nt le dimanche avaient<br />

été frappés par <strong>la</strong> foudre, ce qui prouvait que ce jour <strong>de</strong>vait être le jour du repos.” Ce<strong>la</strong><br />

montre avec évi<strong>de</strong>nce, disaient les pré<strong>la</strong>ts, que gran<strong>de</strong> doit être <strong>la</strong> colère <strong>de</strong> Dieu contre<br />

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