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Racines de la Rébellion

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

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<strong>Racines</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Rébellion</strong><br />

auditoires <strong>de</strong> Wittenberg. Les écrits <strong>de</strong> Luther avaient suscité en tous lieux le désir d’étudier<br />

les Ecritures ; et ce n’était pas seulement <strong>de</strong> toutes les parties <strong>de</strong> l’Allemagne que les<br />

étudiants accouraient, mais aussi <strong>de</strong>s pays voisins. " Au moment où ils découvraient dans<br />

le lointain les clochers <strong>de</strong> cette ville, ces jeunes gens… s’arrêtaient et élevaient les mains<br />

vers le ciel, louant Dieu <strong>de</strong> ce qu’il y faisait luire, comme autrefois <strong>de</strong> Sion, <strong>la</strong> lumière <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> vérité pour l’envoyer jusqu’aux contrées les plus éloignées."<br />

Luther n’avait encore que partiellement abandonné les erreurs du romanisme. Une<br />

comparaison <strong>de</strong>s décrets et <strong>de</strong>s constitutions <strong>de</strong> Rome avec les saintes Ecritures le jetait<br />

dans <strong>la</strong> plus profon<strong>de</strong> stupéfaction. " Je lis les décrets <strong>de</strong>s pontifes, écrivait-il à Spa<strong>la</strong>tin, et<br />

(je te le dis à l’oreille) je ne sais pas si le pape est 1’Antichrist lui-même ou s’il est son<br />

apôtre, tellement Jésus y est dénaturé et crucifié. " Pourtant, Luther était encore un fils<br />

docile <strong>de</strong> 1’Eglise romaine, et <strong>la</strong> pensée <strong>de</strong> se séparer <strong>de</strong> sa communion n’avait pas encore<br />

effleuré son esprit. Les écrits et <strong>la</strong> doctrine du réformateur s’étaient répandus dans toute <strong>la</strong><br />

chrétienté. Leur influence se manifestait en Suisse et en Hol<strong>la</strong>n<strong>de</strong>. Des exemp<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> ses<br />

écrits avaient passé en France et en Espagne. En Angleterre, ses enseignements étaient<br />

reçus comme <strong>la</strong> Parole <strong>de</strong> vie. La vérité avait aussi pénétré en Belgique et en Italie. Des<br />

milliers <strong>de</strong> gens avaient été arrachés à leur torpeur mortelle et goûtaient <strong>la</strong> joie d’une vie<br />

d’espérance et <strong>de</strong> foi.<br />

A Rome, l’exaspération grandissait à vue d’œil à l’ouïe <strong>de</strong>s succès <strong>de</strong> Luther. Quelquesuns<br />

<strong>de</strong> ses adversaires les plus acharnés, même <strong>de</strong>s professeurs d’universités catholiques,<br />

déc<strong>la</strong>raient innocent celui qui le tuerait. Un jour, un étranger qui dissimu<strong>la</strong>it un pistolet<br />

sous son habit s’approcha du réformateur et lui <strong>de</strong>manda pourquoi il sortait seul. " Je suis<br />

entre les mains <strong>de</strong> Dieu, répondit Luther. Il est ma force et mon bouclier, que peut me faire<br />

l’homme mortel ? " Alors l’étranger pâlit et s’enfuit, comme s’il s’était trouvé en <strong>la</strong><br />

présence d’un ange. Ses enseignements se répétaient en tous lieux, dans les chaumières et<br />

les couvents, dans les <strong>de</strong>meures <strong>de</strong>s bourgeois et les châteaux <strong>de</strong>s nobles, dans les<br />

académies et les pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong>s rois. De tous côtés, <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> cœur se levaient pour<br />

secon<strong>de</strong>r le réformateur. Vers ce temps-là, Luther, lisant les ouvrages <strong>de</strong> Hus, constata que<br />

<strong>la</strong> gran<strong>de</strong> vérité <strong>de</strong> <strong>la</strong> justification par <strong>la</strong> foi avait aussi été enseignée par le réformateur <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> Bohême. " Tous, s’écrie-t-il, Paul, Augustin et moi nous sommes hussites sans le savoir.<br />

" " Dieu fera sans doute savoir au mon<strong>de</strong> que <strong>la</strong> vérité lui a été présentée il y a un siècle, et<br />

qu’il l’a brûlée ! " (Wylie, liv. VI, Chap. I.)<br />

Dans un appel à l’empereur et à <strong>la</strong> noblesse d’Allemagne en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> réformation<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> chrétienté, Luther, par<strong>la</strong>nt du pape, écrivait : " C’est une chose horrible <strong>de</strong> voir celui<br />

qui s’appelle le vicaire <strong>de</strong> Jésus-Christ déployer une magnificence que celle d’aucun<br />

empereur n’égale. Est-ce là ressembler au pauvre Fils <strong>de</strong> Dieu ou à l’humble saint Pierre ?<br />

Il est, préten<strong>de</strong>nt-ils, le Seigneur du mon<strong>de</strong> ! Mais Jésus, dont il se vante d’être le vicaire,<br />

a dit : Mon règne n’est pas <strong>de</strong> ce mon<strong>de</strong>. Le règne d’un vicaire s’étendrait-il au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong><br />

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