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Racines de la Rébellion

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

Les Racines de la Rébellion poussent du sol fertile d'un profond mécontentement, de l'autodétermination et de la quête insatiable de liberté et de pouvoir. Enracinée dans le de l'affrontement des deux anciens royaumes et dévoilée dans les épicentres spirituels du monde, l'intrigue de ce livre déclare l'hostilité virulente et intraitable contre la vérité, en donnant naissance aux séquelles de tyrannie, de révolution, de flambées de persécution, et en produisant le fruit amer de l'anarchie. Le mystère de la rébellion domine les sièges du gouvernement et fait rage dans le cœur de l'humanité. S'épanouissant dans une subversion mature, passionnée et intrépide, les instruments de la rébellion construisent et établissent un ordre de chaos et de coercition, commandant la conformité et la coopération universelles. Ce livre éclaire efficacement les fondements secrets du gouvernement mondial unique et de l'impérialisme hégémonique et le lecteur s'est armé pour déterrer et contre-attaquer la plus grande tromperie de tous les temps.

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<strong>Racines</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Rébellion</strong><br />

ceux qui profanent ce jour. ” Un appel, fut ensuite adressé aux prêtres, aux rois, aux princes<br />

et aux fidèles, les invitant à “faire tous leurs efforts pour que ce jour fût honoré comme il<br />

convenait et que pour le bien <strong>de</strong> <strong>la</strong> chrétienté, il fût plus religieusement observé à l’avenir.<br />

” (Thomas Morer, Discourse in six Dialogues on the Name, Notion and Observation of the<br />

Lord’s Day, p. 271 - éd. <strong>de</strong> 1701.)<br />

Les décrets <strong>de</strong>s conciles ne suffisant pas, on sollicita <strong>de</strong>s autorités civiles un édit propre<br />

à jeter <strong>la</strong> terreur dans les cœurs, et à contraindre tout le mon<strong>de</strong> à suspendre ses occupations<br />

le dimanche. Dans un syno<strong>de</strong> tenu à Rome, toutes les dispositions précé<strong>de</strong>ntes furent<br />

réitérées avec plus <strong>de</strong> force et <strong>de</strong> solennité, puis incorporées aux lois ecclésiastiques, et<br />

imposées par l’autorité civile dans presque toute l’étendue <strong>de</strong> <strong>la</strong> chrétienté. (Voir Heylyn,<br />

History of the Sabbath, IIe partie, Chap. V, sect. 7.) Néanmoins, l’absence <strong>de</strong> toute autorité<br />

scripturaire en faveur <strong>de</strong> ce jour constituait une <strong>la</strong>cune embarrassante. Les fidèles<br />

contestaient à leurs conducteurs le droit <strong>de</strong> rejeter, pour honorer le jour du soleil, cette<br />

déc<strong>la</strong>ration positive <strong>de</strong> Jéhovah : “Le septième jour est le jour du repos <strong>de</strong> l’Eterne1, ton<br />

Dieu. ” D’autres expédients étaient nécessaires. Vers <strong>la</strong> fin du douzième siècle, un zélé<br />

propagateur du dimanche, visitant les églises d’Angleterre, rencontra <strong>de</strong> fidèles témoins <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> vérité qui lui résistèrent. Il eut si peu <strong>de</strong> succès dans <strong>la</strong> défense <strong>de</strong> sa thèse qu’il quitta le<br />

pays en quête <strong>de</strong> meilleurs arguments. Ayant trouvé ce qu’il cherchait, il revint à <strong>la</strong> charge,<br />

et fut plus heureux. Il apportait avec lui un rouleau qu’il prétendait être <strong>de</strong>scendu<br />

directement du ciel, qui contenait le comman<strong>de</strong>ment ordonnant l’observation du dimanche,<br />

accompagné <strong>de</strong> menaces terrifiantes à l’adresse <strong>de</strong>s récalcitrants. Ce précieux document —<br />

aussi faux que l’institution qu’il était <strong>de</strong>stiné à établir — était, disait-on, tombé du ciel à<br />

Jérusalem, sur l’autel <strong>de</strong> Saint-Siméon à Golgotha.. En réalité, il provenait <strong>de</strong>s officines<br />

pontificales, à Rome, où <strong>la</strong> frau<strong>de</strong> et les faux ayant pour but <strong>la</strong> prospérité <strong>de</strong> l’Eglise ont<br />

toujours été considérés comme légitimes.<br />

Ledit rouleau interdisait tout travail <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> neuvième heure (trois heures <strong>de</strong> l’aprèsmidi),<br />

le samedi, jusqu’au lundi au lever du soleil. Son autorité était, disait-on, attestée par<br />

plusieurs miracles. On racontait que <strong>de</strong>s personnes travail<strong>la</strong>nt après les heures prescrites<br />

avaient été frappées <strong>de</strong> paralysie. Un meunier qui faisait moudre son grain avait vu sortir,<br />

au lieu <strong>de</strong> farine, un torrent <strong>de</strong> sang, et <strong>la</strong> roue du moulin s’était arrêtée malgré <strong>la</strong> formidable<br />

pression <strong>de</strong> l’eau. Une femme qui avait mis sa pâte au four <strong>la</strong> ressortit sans qu’elle fût cuite,<br />

bien que le four fût très chaud. Une autre femme, qui était sur le point d’enfourner son pain<br />

le samedi à <strong>la</strong> neuvième heure et qui avait décidé d’attendre jusqu’au lundi, le trouva, le<br />

len<strong>de</strong>main, cuit à point par <strong>la</strong> puissance divine. Un homme qui avait fait cuire du pain après<br />

<strong>la</strong> neuvième heure le samedi, eut <strong>la</strong> surprise, quand il le coupa le matin suivant, d’en voir<br />

sortir un flot <strong>de</strong> sang. C’est par <strong>de</strong>s inventions et <strong>de</strong>s absurdités <strong>de</strong> ce genre que les partisans<br />

du dimanche s’évertuaient à lui attribuer un caractère sacré. (Voir Roger <strong>de</strong> Hove<strong>de</strong>n,<br />

Annals, Vol.II, p. 528-530 - éd. Bohn.)<br />

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