10.01.2015 Views

TH`ESE DE DOCTORAT DE L'UNIVERSITÉ PARIS 6 Spécialité ...

TH`ESE DE DOCTORAT DE L'UNIVERSITÉ PARIS 6 Spécialité ...

TH`ESE DE DOCTORAT DE L'UNIVERSITÉ PARIS 6 Spécialité ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

7.3 Algorithme MVDR à coefficients variables dans le temps 113<br />

L<br />

l = 1899 M = 1 M = 100<br />

K = 2 L<br />

K = 200<br />

ρ −3.65 −6.54 0 −5.71 −4.02 −3.65<br />

Tab. 7.3: Influence des paramètres sur le rapport SINR normalisé<br />

Fig. 7.6: Formulation GSC de l’algorithme ESMI<br />

l’équivalence est plus difficile. Cependant, on peut montrer par simulation que le résultat précédent reste<br />

valable.<br />

L’analyse est effectuée en statistiques exactes où les matrices estimées ˆR (j) sont remplacées par leurs<br />

espérances. Ainsi, on a ˆR (j) ≈ σn 2s jI avec s j = 1 ∑ M ∑ K<br />

KM m=1 k=1 tj m,k<br />

. Ensuite, on suppose que les données<br />

secondaires correspondent aux derniers échantillons de chaque récurrence qui contient le nombre total de<br />

L échantillons. Après omission de la période d’échantillonnage qui n’intervient pas dans les calculs, on a<br />

t m,k = mL − K − 1 + k. On calcule alors en Annexe F le rapport SINR spatio-temporel normalisé (par<br />

rapport au SINR obtenu avec une antenne immobile) pour la case distance l :<br />

ρ =<br />

( (<br />

s2 − ls 1 − s M−1<br />

) ) 2<br />

1 L<br />

2<br />

((s 2 − ls 1 ) 2 − s 1 (s 2 − ls 1 )(M − 1)L + s2 1 (M−1)(2M−1)L2<br />

6<br />

). (7.19)<br />

Pour illustrer cette formule, on note tout d’abord que l’on observe par simulation que le SINR ne dépend<br />

approximativement de L et K qu’au travers du quotient L K<br />

. Ensuite, on fixe par défaut les paramètres<br />

l = 0, M = 10, K = 100 et L = 2000 (première colonne de Tab.7.3) et on teste dans Tab.7.3 l’influence<br />

de chacun des paramètres (autres colonnes) tout en laissant les autres inchangés. On remarque que l et<br />

M ont une plus forte influence sur le SINR que L et K.<br />

Pour remédier à la perte en performance, on s’intéresse maintenant à la forme GSC [81] de l’algorithme<br />

ESMI.<br />

Forme GSC de l’algorithme ESMI<br />

L’algorithme ESMI correspond à l’implémentation directe de la solution d’un problème MVDR. Mais le<br />

problème est équivalent à un problème d’optimisation sans contrainte lorsqu’il est écrit dans sa formulation<br />

GSC [81] représentée sur Fig.7.6. Ainsi, on appelle ˜B la matrice blocante telle que ˜B˜φ = 0. La relation<br />

entre le filtre spatial ˜w et le filtre GSC ˜w 0 est la suivante :<br />

˜w = ˜φ − ˜B H ˜w 0<br />

) −1<br />

avec ˜w 0 =<br />

(˜B ˜R˜BH<br />

(˜B ˜R˜φ)<br />

. La difficulté résultant de l’utilisation de l’algorithme ESMI vient du<br />

fait qu’il est impossible de choisir une matrice blocante ˜B telle qu’il n’y ait pas ( de)<br />

composante du signal<br />

0<br />

présente dans les données auxiliaires de l’algorithme GSC. En effet, le vecteur qui est orthogonal à<br />

φ<br />

˜φ appartient à Vect(˜B). Ce constant suggère d’utiliser une autre contrainte, que l’on présente maintenant.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!