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TH`ESE DE DOCTORAT DE L'UNIVERSITÉ PARIS 6 Spécialité ...

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74 Etude de performance asymptotique du filtrage spatio-temporel adaptatif large bande MSINR<br />

où<br />

et<br />

R(f) =<br />

J∑<br />

j=1<br />

S j (f)φ (θ j ,f + f 0 )φ(θ j ,f + f 0 ) H + σ2 n<br />

B I (4.6)<br />

R S (f) = S S (f)φ(θ S ,f + f 0 )φ(θ S ,f + f 0 ) H .<br />

Ensuite, comme R −1 (f)R S (f) est de rang un, elle possède l’unique valeur propre non nulle suivante,<br />

associée au vecteur propre R −1 (f)φ (θ S ,f + f 0 ) :<br />

et on obtient le résultat suivant :<br />

S S (f)φ(θ S ,f + f 0 ) H R −1 (f)φ (θ S ,f + f 0 )<br />

Résultat 6 Pour une formation de faisceaux spatio-temporelle optimale avec échantillonnage temporel à<br />

la fréquence de Shannon, le SINR tend vers un SINR spatial optimal à bande nulle maximal, associé à<br />

une fréquence dans la bande I f = [− B 2 ; B 2<br />

] quand le nombre de retards tend vers ∞.<br />

avec R(f) donnée par (4.6).<br />

lim SINR(M) = max{S S (f)φ(θ S ,f + f 0 ) H R −1 (f)φ (θ S ,f + f 0 )} (4.7)<br />

M→∞ f∈I f<br />

Notons que le SINR spatio-temporel asymptotique (au sens du nombre de retards) (4.7) peut être<br />

interprété comme le SINR spatial optimal (au sens de la maximisation du SINR) à bande nulle maximal<br />

par rapport à une fréquence dans la bande I f . En conséquence, le filtre se comporte comme un filtre passe<br />

bande à bande infinitésimale (à la fréquence solution de la maximisation (4.7)) suivi d’une formation de<br />

faisceaux adaptative à bande nulle. Par conséquent, pour un nombre fini M de retards, le filtrage spatiotemporel<br />

optimal peut surperformer le SINR spatial optimal à bande nulle, qui correspond à la fréquence<br />

f = 0.<br />

Dans le cas où T < 1 B , les matrices spectrales R S(ω) et R(ω) sont à bande limitée sur [−πBT,πBT],<br />

de sorte que min λ,ω λ(R(ω)) = 0 et les hypothèses de Théorème 2 et Corollaire 1 ne sont plus vérifiées.<br />

L’extension de Corollaire 1 dans la sous-bande [−πBT,πBT] est alors difficile (cf. par exemple [60]).<br />

Cependant, des simulations numériques extensives montrent que le résultat s’étend dans ce cas (cf. le<br />

paragraphe 4.4.4).<br />

Dans la suite, on suppose que le signal utile est blanc, i.e. S S (f) = σ2 S<br />

B<br />

. On analyse maintenant la<br />

situation particulière d’interférences dont les spectres s’annulent en au moins une fréquence.<br />

Signaux d’interférence dont les spectres s’annulent en au moins une fréquence<br />

Dans ce cas particulier, le résultat suivant est prouvé en Annexe D :<br />

Résultat 7 En présence de plusieurs signaux d’interférence dont les spectres s’annulent en au moins une<br />

fréquence commune et d’un signal utile blanc, on a :<br />

lim SINR(M) = σ2 S<br />

N.<br />

M→∞<br />

Ce résultat signifie qu’en présence de signaux d’interférence ayant au moins un zéro commun dans le<br />

spectre, le filtrage spatio-temporel permet d’atteindre asymptotiquement le SINR correspondant à une<br />

situation sans interférence. Notons que bien que la notion d’asymptotique soit purement théorique, nous<br />

verrons dans les paragraphes 4.4.4 et 4.4.5 que dans la plupart des cas, une faible valeur du nombre de<br />

retards est suffisant pour atteindre des performances quasi-optimales.<br />

σ 2 n

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