TH`ESE DE DOCTORAT DE L'UNIVERSITà PARIS 6 Spécialité ...
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8.4 Traitement proposé en l’absence de référence brouillage seul 129<br />
On cherche maintenant à quantifier la suppression de fouillis en configuration antenne tournante, avec<br />
du fouillis totalement ou partiellement corrélé.<br />
Etude de performance<br />
Pour fixer les [ idées, on considère maintenant l’exemple d’un filtre passe haut du second ordre normalisé<br />
de coefficients − √ 1 2<br />
6<br />
; √6 ; − √ 1<br />
6<br />
]. On quantifie l’effet de ce filtrage en termes de puissance résiduelle. Après<br />
filtrage, la contribution spatiale d’un point brillant particulier sur la m eme récurrence est égale à :<br />
d (m) = 1 √<br />
6<br />
(<br />
−c (m) φ (m) +2c (m+1) φ (m+1) −c (m+2) φ (m+2))<br />
où l’on a omis le paramètre θ i pour simplifier les notations, comme nous le ferons également dans les<br />
expressions de puissance à venir. Ensuite, on calcule la puissance du fouillis filtré, égale à λ = E { ||d (m) || 2}<br />
que l’on compare à la puissance avant filtrage, c’est à dire λ 0 = Nσ 2 c. Notons que comme les points<br />
brillants de fouillis sont supposés mutuellement décorrélés, la puissance totale de fouillis est la somme des<br />
puissances des différents réflecteurs. Tout d’abord, on suppose que les signaux des points brillants sont<br />
totalement corrélés temporellement. Puis, on suppose qu’ils sont partiellement corrélés, avec un spectre<br />
de forme gaussienne [70, chap. 7].<br />
Fouillis totalement corrélé Lorsque le point brillant de fouillis est totalement corrélé temporellement,<br />
après un développement limité sous l’hypothèse ωT rec ≪ 1, on obtient l’approximation suivante de la<br />
puissance après filtrage, détaillée en Annexe G<br />
λ fc ≈ σ2 c<br />
6 π4 ω 4 T 4 recg(N)cos 4 (θ + mωT rec ) (8.4)<br />
avec g(N) = ∑ N−1<br />
n=0 n4 . On trace maintenant, sur Fig.8.12, le rapport entre λ fc et λ 0 (exprimé en dB),<br />
en fonction du nombre de capteurs pour deux valeurs de θ. Les paramètres sont m = 5, σc 2 = 30 dB,<br />
T rec = 0.002 s et ω = π. Tout d’abord, on observe que le rapport de puissance est inférieur à 0 dB,<br />
prouvant ainsi l’efficacité du préfiltrage pour réduire la puissance du fouillis. Ensuite, on observe que le<br />
rapport augmente avec le nombre de capteurs de l’antenne. Par conséquent, l’efficacité du prétraitement<br />
diminue avec ce nombre. Enfin, on note que les performances du préfiltrage sont meilleures pour des points<br />
brillants vus dans la direction de l’antenne (θ = 90 deg) que pour des points brillants vus dans la direction<br />
normale à l’antenne (θ = 0 deg). Par exemple, pour N = 30, on observe une différence d’environ 13 dB<br />
entre les rapports de puissance des réflecteurs de fouillis.<br />
Fouillis partiellement corrélé On suppose maintenant que le fouillis fluctue suivant un spectre gaussien,<br />
i.e.,<br />
{<br />
E c (m) c (m+l)∗} = σce 2 −2π2 l 2 Trec 2 σ2 d .<br />
Après quelques calculs et un développement limité sous l’hypothèse σ d T rec ≪ 1 et ωT rec ≪ 1 effectués en<br />
Annexe G, on obtient :<br />
λ pc ≈ σ2 c<br />
6 π4 ω 4 T 4 rec g(N)cos4 (θ + mωT rec )+8σ 2 c Nπ4 σ 4 d T 4 rec . (8.5)<br />
On trace en Fig.8.13, le rapport entre λ pc et λ 0 (exprimé en dB), en fonction du nombre de capteurs, pour<br />
θ = 0 et deux valeurs typiques de l’écart type σ d du spectre du fouillis. Le premier est égal à 6 Hz, qui<br />
est une valeur typique pour du fouillis de sol avec une vitesse de mouvement interne de 0.3 m/s en bande<br />
S, (cf. [87, chap. 6]). La deuxième valeur est égale à 16 Hz et correspond à du fouillis avec une vitesse