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TH`ESE DE DOCTORAT DE L'UNIVERSITÉ PARIS 6 Spécialité ...

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60 Robustesse de la formation de faisceaux bande étroite par rapport à la largeur de bande<br />

2.5<br />

2<br />

1.5<br />

SINR (dB)<br />

1<br />

0.5<br />

0<br />

−0.5<br />

exact, a(f,m)<br />

approximation<br />

exact, a(f,m)=g(f,m)<br />

−1<br />

0 10 20 30 40 50 60 70<br />

M<br />

Fig. 3.12: Comparaison entre le SINR approché (3.41) (- -) et le SINR exact (3.34) (—), en fonction de<br />

M<br />

Cette expression montre que le SINR est majoré par le SINR bande étroite σS 21H R −1<br />

n (0)1. De plus,<br />

elle converge vers cette valeur lorsque le nombre de sous-bandes M croit (parce que la fonction ∆x(M)<br />

décroit). Afin d’illustrer l’approximation par simulations, on compare en Fig.3.12 la valeur approchée<br />

du SINR (3.41) à la valeur exacte (3.35), en fonction de M. Le signal utile est normal à l’antenne<br />

(u S = 0) et la source d’interférence a pour DOA u J = 0.05. Le nombre de capteurs est égal à N = 10.<br />

Les autres paramètres sont inchangés. Puis, afin de distinguer les erreurs d’approximation provenant<br />

de (3.23) de celles liées à la comparaison de a(f,m) avec la gaussienne g(f,m), on trace également le<br />

SINR exact obtenu par (3.34) avec a(f,m) = g(f,m). On vérifie que les différentes courbes représentent<br />

des fonctions croissantes du nombre de sous-bandes. Cependant, contrairement à la courbe du SINR<br />

exact avec a(f,m) = g(f,m), on remarque une différence importante entre la courbe exacte avec la<br />

véritable fonction a(f,m) et la courbe approchée. On en conclue donc que la différence provient de<br />

l’erreur d’approximation de la fonction de pondération par une gaussienne. Cherchons donc maintenant<br />

à analyser cette approximation.<br />

Tout d’abord, en observant Fig.3.11, on note que la première différence importante entre les deux<br />

fonctions est l’existence des lobes secondaires de a(f,m) qui n’existent pas avec g(f,m). Ensuite, la seconde<br />

différence résulte de la périodicité de la fonction a(f,m). Ainsi, comme on peut le voir sur Fig.3.10, la<br />

fonction a(f,m c ) avec m c = M 2<br />

+ 1 a son lobe principal réparti autour des fréquences normalisées −0.5<br />

et par périodicité 0.5. Par conséquent, les matrices S f (m c ) et S n (m c ) vont subir un étalement spectral<br />

par rapport aux autres matrices S f (m) et S n (m) avec m ≠ m c , et l’antibrouillage de la sous-bande<br />

correspondante s’en trouve dégradé. Pour illustrer cette remarque, on représente en Fig.3.13 les valeurs<br />

propres de la matrice S n (m) lorsque M = 16. On vérifie que l’étalement spectral de S n (m c ) est plus<br />

important que celui des autres matrices S n (m) avec m ≠ m c . Afin d’éviter cette dernière dégradation,<br />

on peut modifier la fréquence d’échantillonnage. Ainsi, en suréchantillonnant, on peut éviter que le filtre<br />

m c se trouve réparti autour des fréquences − B 2 et B 2 . Si l’on note B ech la fréquence d’échantillonnage, on<br />

peut alors montrer qu’un choix empirique efficace est :<br />

B ech = B(1 + 2 ). (3.42)<br />

M

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