Intégrer les services pour le maintien de l'autonomie des ... - Prisma
Intégrer les services pour le maintien de l'autonomie des ... - Prisma
Intégrer les services pour le maintien de l'autonomie des ... - Prisma
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
184 INTÉGRER LES SERVICES POUR LE MAINTIEN DE L’AUTONOMIE DES PERSONNES<br />
Cette procédure a été systématiquement appliquée à <strong>de</strong>s classifications<br />
variant <strong>de</strong> 5 à 15 profils.<br />
Ces diverses classifications ont été simultanément évaluées avec<br />
différents paramètres. La fiabilité a été évaluée en regard <strong>de</strong> la stabilité et<br />
<strong>de</strong> la reproductibilité. Généra<strong>le</strong>ment, lorsque <strong><strong>le</strong>s</strong> données sont clairement<br />
structurées, <strong>de</strong>s solutions similaires doivent être obtenues avec divers<br />
échantillons, différentes métho<strong>de</strong>s ou sous-ensemb<strong><strong>le</strong>s</strong> <strong>de</strong> variab<strong><strong>le</strong>s</strong> 23 . La<br />
stabilité <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong> ces classifications fut évaluée par une procédure<br />
<strong>de</strong> validation croisée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sous échantillons (split-samp<strong>le</strong>) recommandée<br />
par Punj et Stewart 52 . Cette métho<strong>de</strong> implique <strong><strong>le</strong>s</strong> étapes<br />
suivantes : <strong><strong>le</strong>s</strong> 1 977 sujets sont divisés en <strong>de</strong>ux sous échantillons <strong>de</strong><br />
données, l’échantillon D1 et l’échantillon D2. L’échantillon D1 sert à<br />
former <strong><strong>le</strong>s</strong> groupes et l’échantillon D2 sert d’échantillon <strong>de</strong> validation<br />
interne. Une validation croisée <strong>de</strong> l’échantillon D2, utilisant une solution<br />
avec contraintes et une secon<strong>de</strong>, sans contrainte, <strong>pour</strong> chaque nombre<br />
<strong>de</strong> groupes (<strong>de</strong> 5 à 15 groupes) est appliquée. Pour un nombre<br />
particulier <strong>de</strong> groupes, la solution avec contraintes classifie tous <strong><strong>le</strong>s</strong> cas<br />
<strong>de</strong> l’échantillon D2 sur la base <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong> l’échantillon<br />
D1, alors qu’avec la solution sans contrainte, el<strong>le</strong> n’impose aucune restriction.<br />
Un coefficient d’agrément Kappa est ensuite calculé <strong>pour</strong> <strong><strong>le</strong>s</strong><br />
<strong>de</strong>ux solutions obtenues <strong>de</strong> D2, <strong>pour</strong> chaque nombre particulier <strong>de</strong> groupes<br />
(5 à 15 groupes). Le seuil minimum <strong>de</strong> 0,61 a été utilisé comme critère<br />
<strong>pour</strong> retenir ou rejeter une solution. Selon Landis et Koch 42 , un<br />
coefficient d’agrément se situant dans l’interval<strong>le</strong> <strong>de</strong> 0,61-0,80 peut-être<br />
interprété comme très bon.<br />
La reproductibilité fut étudiée en utilisant différentes métho<strong>de</strong>s<br />
d’analyses <strong>de</strong> classification automatisée tel<strong><strong>le</strong>s</strong> « K-means » avec et sans<br />
l’option « running means » et « average linkage ». Toutes <strong><strong>le</strong>s</strong> solutions<br />
sont ensuite tracées, et la forme <strong>de</strong>s divers profils est comparée par inspection<br />
visuel<strong>le</strong> <strong>pour</strong> évaluer si <strong><strong>le</strong>s</strong> différentes métho<strong>de</strong>s produisent <strong><strong>le</strong>s</strong><br />
mêmes structures <strong>de</strong> profils.<br />
Pour être utilisé comme mesure <strong>de</strong> remboursement, Turner et al. 67<br />
ajoutent qu’un système <strong>de</strong> classification doit pouvoir expliquer au moins<br />
30 % <strong>de</strong> la variation <strong>de</strong>s coûts et représenter la plus gran<strong>de</strong> part <strong>de</strong>s activités<br />
d’un établissement. Comme il est reconnu que <strong><strong>le</strong>s</strong> soins infirmiers<br />
et d’assistance occupent <strong>de</strong> 60 à 80 % <strong>de</strong>s coûts dans un établissement<br />
<strong>de</strong> santé, la majorité <strong>de</strong>s systèmes conçus jusqu’à maintenant (RUG III,<br />
AGGIR, etc.) se sont surtout préoccupés à expliquer <strong><strong>le</strong>s</strong> différences dans<br />
<strong><strong>le</strong>s</strong> soins infirmiers 9, 26 . Bien que cette proportion puisse varier selon <strong>le</strong>