maladies du rectum

OBSTRUCTIONS DU RECTUM. 193
faire e>t aujourd'hui établie et entrée dans le domaine
chirurgie, il.
Tous les praticiens admettent que le meilleur procédé
opératoire est d'ouvrir le côlon descendant dans la région
lombaire, au point où il n est pas recouvert par le péritoine.
On ne pratique plus que rarement l'ouverture dans l'aine,
car le péritoine est intéressé et l'anus situé dans le pli de
la cuisse.
On ouvre le côlon descendant, dans la région lombaire
gauche, de la manière suivante: on plaee le malade sur
une table étroite d'une hauteur convenable, on l'incline
sur le côté droit en le faisant reposer un peu sur la partie
antérieure du corps, de manière que le dos se présente au
jour d'une fenêtre. On met sous la partie inférieure de
i Tabdomen, un coussin, afin que le côté gauche repoussé
.-fasse une certaine saillie. Le chirurgien se place devant
le malade, mais de manière à ne pas intercepter la lumière ;
il peut marquer, avec de l'encre ou delà teinture d'iode,
le point où il doit faire l'incision pour chercher et ouvrir
l'intestin: c'est à deux travers de doigts au-dessus de la
crête iliaque et au milieu de la ligne qui réunit l'épine
iliaque antérieure à l'épine iliaque postéro-supérieure. On
anesthésie le malade au moyen de Téther (1) et un mit
l'incision dans la région lombaire en la commençant, au
niveau du sommet des apophyses transverses et en la pro­
longeant en dehors à mie distance de quatre ou cinq travers
de. doigts. On sectionne les muscles en travers jusqu au
fascia transversalis qu'on incise sur une sonde cannelé.-.
Au-dessous du fascia, on trouve dans le tissu cellulaire
graisseux lâche, la partie postérieure du côlou. Quand il
(1) J'ai tout A fait renoncé au chloroforme p >ur cette op'ration, comme
pour U-aucoup d'autres. J'ai perdu deux de mes malaies u; ; r.s Je cXA-imie,
X la suite de vomissements incoercibles produits par le ch'^fQ^rne.