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Prémisses d'un nouveau modèle de consommation responsable

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L’enquête nous montre tout d’abord que « le goût apprécié lors d’un achat antérieur » se<br />

révèle être le critère le plus souvent cité par les consommateurs interrogés. Ce premier<br />

constat nous montre que les consommateurs s’en tiennent en premier lieu à leur propre<br />

expérience pour juger <strong>de</strong> la qualité d’un bien et que cette expérience est avant tout gustative.<br />

Les consommateurs recherchent donc un produit qui soit bon, savoureux et qui ait été testé<br />

comme tel par leur propre expérience.<br />

Lorsque les consommateurs n’ont pas eu l’occasion d’avoir cette première expérience du<br />

produit, un second acteur va jouer le rôle <strong>de</strong> prescripteur : le réseau. C’est ce que l’on<br />

appelle plus communément le « bouche à oreille » et qui se révèle être une variable très<br />

importante dans la décision d’achat. En effet, si l’on se réfère à l’étu<strong>de</strong> 159 que j’ai menée sur<br />

un échantillon <strong>de</strong> 93 personnes, 85,2% <strong>de</strong>s sondés déclarent qu’un produit recommandé par<br />

d’autres personnes les incite à l’acheter à leur tour. L’expérience avec le produit reste au<br />

cœur <strong>de</strong> l’acte d’achat par le biais <strong>de</strong> recommandations <strong>de</strong> ses paires, qui ont eu <strong>de</strong> leur côté<br />

cette première expérience du bien.<br />

I.1.2. Des produits qui doivent faire leur preuve<br />

La secon<strong>de</strong> catégorie <strong>de</strong> critères correspond aux preuves <strong>de</strong> qualité. Comme nous avons<br />

pu le mettre en évi<strong>de</strong>nce dans la première partie, il semblerait que les consommateurs soient<br />

<strong>de</strong> plus en plus méfiants à l’égard <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> marques. En effet, la gran<strong>de</strong> majorité<br />

d’entre eux considèrent que les produits <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s marques sont <strong>de</strong> qualité équivalente aux<br />

produits <strong>de</strong> MDD. Face à ce constat, on observe que les consommateurs ont besoin <strong>de</strong> plus<br />

en plus d’avoir <strong>de</strong>s preuves tangibles <strong>de</strong> qualité.<br />

Parmi ces preuves, on peut tout d’abord citer une première preuve visuelle. En effet,<br />

l’étu<strong>de</strong> du CREDOC montre que 89% <strong>de</strong>s sondés considèrent que « l’apparence <strong>de</strong><br />

l’aliment » est un critère important pour se faire une idée sur la qualité d’un bien. Un autre<br />

critère entre dans cette catégorie : il s’agit <strong>de</strong> la composition du produit.<br />

159 cf. Annexe IV<br />

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