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CAP. LXVIII-LXX. 103<br />

primi aderant, Numidas équités vident,, rursum Jugurtham<br />

arbitrati cum magno gaudio obvii procedunt. [2] Equités<br />

peditesque, repente signo dato, alii volgum effusum oppido<br />

cœdere, alii ad portas festinare, pars turris capere : ira alque<br />

prœdœ spes amplius quam lassitudo posse. [4]<br />

Ita Vagenses<br />

biduom modo ex perfidia lœtati : civitas magna et opulens<br />

cuncta pœnse aut praedae fuit. [4] Turpilius,<br />

quem praefec-<br />

tum oppidi unum ex omnibus profugisse supra ostendimus,<br />

jussus a Metello causam dicere, postquam sese parum expur-<br />

gat,<br />

condemnatus verberatusque capite pœnas solvit : nam<br />

is civis ex Latio erat.<br />

LXX. [i] Per idem tempus Bomilcar, cujus inpulsu Jugur-<br />

Numidas équités, attribut de eos ; il faut<br />

suppléer esse.<br />

Rursum, par une opinion contraire,<br />

revenant sur leur première pensée.<br />

Obvii; P obvio.<br />

2. Volgum; celte forme se retrouve<br />

encore 73, 5; quelques mss. seulement,<br />

en très petit nombre, donnent vulgus.<br />

-~<br />

Ira; P et P1 irœ.<br />

3. Ex perfidia, à la suite de leur trahi<br />

son ; cf. 36, 3 ; ex ici équivaut à post.<br />

Opulens; la forme ordinaire est opulentus<br />

; on trouve encore 85, 34, opu-<br />

lenter, forme de l'adverbe qui correspond<br />

à opulens.<br />

Pœnœ aut prœdœ fuit. L'expression<br />

pœnœ esse est extraordinaire, mais ce qu'il<br />

y<br />

a d'insolite dans cette tournure est<br />

adouci par le voisinage de prœdœ. Le sens<br />

est que la ville de Vaga fut livrée aux<br />

soldats pour que les habitants fussent<br />

punis et leurs biens pillés.<br />

4. Verberatusque ; P verberutisque.<br />

r^ Nam is civis ex Latio erat. P civis ex<br />

collatio erat t mais la préposition d'abord<br />

omise a été ajoutée au-dessus de la ligne<br />

et répétée en marge, de la main même du<br />

copiste; P1 civis ex lacio, corrigé ensuite<br />

en collatio. Dietsch voit dans ce membre<br />

de phrase un fragment de quelque glose<br />

qui se sera introduite dans le texte, et il<br />

propose de supprimer les six derniers mots<br />

du chapitre. Si embarrassants qu'ils soient,<br />

il y a lieu de les maintenir. Cette phrase<br />

est ajoutée pour expliquer le mot cer-<br />

beratus. Sans discuter la question de sa<br />

voir jusqu'à quel point les lois Porcia et<br />

Sempronia restreignaient le pouvoir du,<br />

général en chef, il est évident que ceux<br />

d'entre les soldats qui étaient citoyens<br />

romains de naissance, étaient mieux pro<br />

tégés que les autres par ces lois. Aussi,<br />

qui approuve le traitement infligé<br />

Salluste,<br />

à Turpilius, a soin, pour expliquer com<br />

ment Métellus à pu le faire battre de<br />

verges,<br />

de rappeler que le condamné était<br />

citoyen romain, il est vrai, mais originaire<br />

du Latium (civis ex Latio) ; par suite, il<br />

pouvait ne pas posséder, daas toute leur<br />

plénitude, les privilèges du citoyen. D'ail<br />

leurs, cf. sur cette question Marquardt,<br />

et Mommsen, Handbuch der romischen<br />

Alterthumer, vol. Il, p. 4 07, note 2, et<br />

vol. IV, p. 57, note 2. Plutarque, Vie<br />

de Marius, 8, raconte l'affaire de Tur-<br />

pilius d'une manière toute différente.<br />

D'après lui, le commandant de Vaga était<br />

innocent. S'il a échappé au massacre,<br />

c'est qu'il traitait humainement les habi<br />

tants de la ville. Métellus, dont la fa<br />

mille avait avec celle de Turpilius des<br />

rapports d'hospitalité,<br />

soudre,<br />

aurait voulu l'ab<br />

mais l'animosité de Marius aurait<br />

entraîné la condamnatiou. Ihne, qui se<br />

montre d'ordinaire très sévère pour Salluste,<br />

juge avec raison (ouv. cité, vol. V, 4 47,<br />

note qu'il 5) n'y a pas lieu d'ajouter foi à<br />

ce récit de Plutarque, composé, à ce qu'il<br />

semble, d'après des témoignages défavo<br />

rables à Marius et entaché d'une visible<br />

partialité.<br />

LXX. i. Cujus inpulsu..., cf. Gl et 62.

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