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CAP. XIV. 25
foret, ach*vos confugi, patres conscripti, quibus,
quod mihi
miserrumUm est, cogor prius on^H quam usui esse. |f>| Ce-
teri r^eges aut bello victi in amicitiam a vobis recepti sunt,
aut in suis dubiis rébus societatêniyvostram adpetiverunt ;
familia nostra cum populo Romano bello Carthaginiensi
amicitiam instituit,
quo tempore magis fides ejus quam for-
tuna petunda erat. |6] Quorum progeniem vos , patres
«conscripti, nolite pati'me, nepotem Masiniss-a*. frustra a
vobis auxilium petere. [7J
Si ad impetrandum nihil causse
haberem prœter rnlserandam fortunam, quod,
paulo ante
rex génère, fama atque copiis potens,. nunc deformatus
aerumnis, inops^ aliénas opes expecto,
tamen erat majestatis
populi Romani prohibere injuriam neque pati cujusquam,
ejec-
regnum per scelus crescere. [8] Verum ego eis finibus
tus quos majoribus meis populus sum, Romanus dédit,
unde pater et avos meus una vobiscum expulere Syphacem
-
et Carthaginiensis. Vostra benificia mihi ercpta sunt, pafres
'
Prias se construit avec esse et non avec
cogor : bien malgré moi, je vous suis à
charge avant d'avoir pu vous rendre ser
vice.
in- est omis dans P.
5. /'* amicitiam ;
Familia; la leçon primitive de P était
familiam, puis la dernière lettre i été
effacée.
y Quo tempore... petunda erat, celui qui3
dans ces circonstances, recherchait l'ai—
1 lance des Romains, s'attachait à cette
amitié elle-mêmej fides, plutôt qu'à leur
fortune;
potius. — Petunda
magis est ici dans le sens de
équivaut à un adjectif
verbal eu bilis; c'est le sens que prend
souvent le participe en dus, dans les verbes
qui signifient souhaiter , désirer et quel
ques autres.
6. Quorum se rapporte à familia ; cf. \ 3,
S. On remarquera de plus la double appo
sition, quorum progeniem, nepotem Masi-
venant renforcer le sens de me. 11
nissse,
n'y i pas lieu d'admettre l'opinion de
Linker, qui voudrait effacer nepotem Ma-
sinissœ.
7. ^ Si, dans le sens de etiamsi ; quand
même.
Tamen erat;
cet imparfait de l'indica
tif, employé dans le sens du condition
nel au lieu de l'imparfait du subjonctif,
sert à marquer avec plus de force l'obliga
tion qui s'impose aux Romains. La con
fiance d'Adbeibal est telle qu'il considère
la chose comme certaine; il ne se borne
pas à supposer que les Romains lui doi
vent leur protection ; il l'affirme.
P1 (\
Majestatis. leçon) malefactis.
Per scelus; dans P, il avait primitive
y
ment entre ces deux mots se, qui a été
effacé ensuite.
S Verum ego. . 11 y a là un raisonne
ment a fortiori; les Romains doivent leur
protection à tous ceux qni sont injuste
ment attaqués; à plus forte raison, ils la
doivent à Adherbal,
dont les ancêtres ont
rendu tant de services à la République.
Pater et avos : des trois fils de Masi
nissa, c'est Gulussa, et non Micipsa, qui
av;iit hérité des talents militaires de son
père, et c'est bit qui prêta aux Romains le
concours le plus actif pendant la troisième
genre Punique ; cf. Appien, Punica, 4 06,
et Livii Epit., L.
Expulere, P (4re leçon) explere.