THESE Maryse Bonnin Jusserand - Université de Bourgogne
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1) Quantification <strong>de</strong>s amines biogènes par TLC<br />
Synthèse bibliographique<br />
Les amines biogènes peuvent être détectées et dosées par chromatographie liqui<strong>de</strong><br />
(HPLC : High Pressure Liquid Chromatography) ou sur couche mince (TLC: Thin Layer<br />
Chromatography) (Costantini et al, 2006). Néanmoins, cette métho<strong>de</strong> est plus qualitative que<br />
quantitative car moins précise que l’HPLC, mais ne requiert pas un matériel sophistiqué. De<br />
plus, la TLC est plus rapi<strong>de</strong> et moins couteuse. Elle peut être appliquée à la détection <strong>de</strong><br />
l’histamine, la putrescine et la cadavérine dans le poisson et les autres produits <strong>de</strong> la mer<br />
(Shakila et al, 2001). Une autre métho<strong>de</strong> a été développée pour l’i<strong>de</strong>ntification et la semi-<br />
quantification <strong>de</strong> huit amines biogènes produites par différents genres bactériens (Latorre-<br />
Moratalla et al, 2009). Selon cette nouvelle technique, les bactéries peuvent être classées en<br />
faible, modéré, ou fort producteurs. Dans le premier cas, aucun spot n’est détecté ou la<br />
production est inférieure à 50 mg.L -1 . Dans le second cas, la production se situe entre 50 et<br />
500 mg.L -1 , alors qu’un fort producteur produit plus <strong>de</strong> 500 mg.L -1 d’amines biogènes. Dans<br />
un domaine moins appliqué, la TLC a été utilisée pour vérifier la production <strong>de</strong> putrescine par<br />
Serratia liquefaciens après clonage du gène codant l’ornithine décarboxylase (De Las Rivas et<br />
al, 2007).<br />
2) Quantification <strong>de</strong>s amines biogènes par HPLC<br />
Dans la littérature, l’HPLC se révèle être une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> choix pour l’i<strong>de</strong>ntification et<br />
la quantification. Due à la nature hydrophobe <strong>de</strong>s amines biogènes, la colonne utilisée est une<br />
colonne phase inverse (RP-C18). Une réaction <strong>de</strong> dérivation souvent pré-colonne, mais<br />
quelquefois post-colonne (Sass-Kiss et al, 2000), est nécessaire à la détection. Le réactif <strong>de</strong><br />
dérivatisation le plus couramment utilisé est l’OPA (ophtaldialdéhy<strong>de</strong>) (Pereira Monteiro &<br />
Bertrand, 1994 ; Busto et al, 1997 ; Vidal-Carou et al, 2003 ; Pereira et al, 2008) ou le dansyl-<br />
chlori<strong>de</strong> (Moret et al, 1992 ; Anli et al, 2004 ; Dugo et al, 2006). L’OPA réagit avec les<br />
amines primaires en quelques minutes pour former <strong>de</strong>s dérivés fluorescents, mais instables.<br />
Tandis que le dansyl-chlori<strong>de</strong> est un réactif non-spécifique car il dérive aussi bien les amines<br />
primaires et secondaires que les phénols, les alcools aliphatiques et quelques sucres qui sont<br />
détectés aux UV. Ainsi, <strong>de</strong>s traitements supplémentaires sont nécessaires avec une<br />
dérivatisation au dansyl-chlori<strong>de</strong> afin d’éliminer les composés secondaires. Par exemple, les<br />
échantillons peuvent être purifiés sur colonne SPE C18 pour éliminer les composés<br />
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