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THESE Maryse Bonnin Jusserand - Université de Bourgogne

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Matériels et métho<strong>de</strong>s<br />

fluorescence est significativement différente du bruit <strong>de</strong> fond. Ce CT est inversement<br />

proportionnel au nombre initial <strong>de</strong> copies <strong>de</strong> matrice. Plus la quantité <strong>de</strong> matrice est gran<strong>de</strong>,<br />

plus le CT est petit. L’agent fluorescent utilisé au laboratoire est le SYBR Green (BioRad) qui<br />

s’intercale dans l’ADN double brin. La mesure <strong>de</strong> la fluorescence est réalisée à chaque fin<br />

d’élongation du cycle PCR, afin <strong>de</strong> quantifier l’ADN nouvellement synthétisé (Figure 22).<br />

B. Calcul <strong>de</strong> l’expression relative <strong>de</strong>s transcrits<br />

Pour l’exactitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s calculs, il est nécessaire <strong>de</strong> :<br />

i) Choisir <strong>de</strong>s amorces spécifiques <strong>de</strong> la matrice (la formation <strong>de</strong> dimères d’amorces ou <strong>de</strong><br />

structures secondaires émet <strong>de</strong> la fluorescence parasite, ce qui fausse la quantification).<br />

Les amorces sont sélectionnées dans la partie transcrite du gène, <strong>de</strong> préférence à proximité <strong>de</strong><br />

la partie 5’ car certains ARNm sont instables et ont tendance à se dégra<strong>de</strong>r par la partie 3’. La<br />

taille <strong>de</strong> l’amplicon doit être comprise entre 80 et 120 pb. Ces amorces doivent comprendre<br />

environ 20 paires <strong>de</strong> bases, avec un pourcentage en bases G et C proche <strong>de</strong> 50%, et une base<br />

G ou C à l’extrémité 3’. Leurs températures <strong>de</strong> fusion doivent <strong>de</strong> préférence être supérieures à<br />

60°C.<br />

ii) Avoir une efficacité <strong>de</strong> PCR proche <strong>de</strong> 100%<br />

Une efficacité <strong>de</strong> 100% correspond à un doublement du nombre <strong>de</strong> copies d’ADN à chaque<br />

cycle. Si la valeur <strong>de</strong> l’efficacité est en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 85% ou au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 115%, il faut définir<br />

<strong>de</strong> nouvelles amorces.<br />

iii) Définir <strong>de</strong> bons témoins internes<br />

Le taux <strong>de</strong> transcrit d’un gène doit être normalisé par un étalon (ou témoin interne). La<br />

quantité <strong>de</strong> messagers <strong>de</strong> cet étalon doit être stable au cours <strong>de</strong>s conditions expérimentales<br />

testées. Pour chaque expérience, il est nécessaire <strong>de</strong> vérifier le niveau d’expression du gène<br />

référant choisi.<br />

La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul est basée sur la comparaison <strong>de</strong>s seuils critiques dite <strong>de</strong>s 2 ΔΔCT. (Livak<br />

& Schmittgen, 2001).<br />

L’expression du gène d’intérêt est normalisée par rapport à celle du témoin interne :<br />

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