à la decouverte du musée en jouant - Parc naturel régional des ...
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étapes de <strong>la</strong> vie de l’Oncle Hans. Les <strong>en</strong>fants peuv<strong>en</strong>t les voir, mais ne peuv<strong>en</strong>t pas les emporter.<br />
Ces objets n’intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas directem<strong>en</strong>t dans le jeu : « Les petits objets que l‟on a mis au fond<br />
de <strong>la</strong> malle ne boug<strong>en</strong>t pas ; donc ils ne rempliss<strong>en</strong>t pas un rôle très important. Ils serv<strong>en</strong>t à<br />
contextualiser les événem<strong>en</strong>ts que l‟on veut évoquer. Ce<strong>la</strong> a le mérite d‟exister, mais ce n‟est pas<br />
vraim<strong>en</strong>t remarqué. Ce<strong>la</strong> n‟intrigue pas les <strong>en</strong>fants. Ils ne le remarqu<strong>en</strong>t pas vraim<strong>en</strong>t. Est-ce que<br />
ce n‟est pas assez visible ? Est-ce que ce n‟est pas assez c<strong>la</strong>ir ? Ils n‟ont pas vraim<strong>en</strong>t une grande<br />
importance finalem<strong>en</strong>t ». Au final, cette malle semble avant tout une manière d’attirer l’att<strong>en</strong>tion<br />
<strong>des</strong> <strong>en</strong>fants sur <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce d’un jeu, de le signaler visuellem<strong>en</strong>t dans l’espace : « On peut très bi<strong>en</strong><br />
se passer de <strong>la</strong> malle. Le gros avantage de <strong>la</strong> malle, c‟est qu‟elle intrigue. On <strong>la</strong> voit beaucoup<br />
mieux que n‟importe quel kakémono ou panneau : qu‟est-ce que c‟est ? Est-ce qu‟on peut<br />
l‟ouvrir ? C‟est un objet qui attire et que l‟on s<strong>en</strong>t qu‟on peut manipuler ». Les malles sont donc<br />
avant tout un moy<strong>en</strong> de communiquer sur le jeu, une ruse pour attirer les <strong>en</strong>fants par un matériel<br />
d’appar<strong>en</strong>ce ludique, mais elles ne font partie <strong>du</strong> jeu qu’accessoirem<strong>en</strong>t.<br />
L’autre point sur lequel nous pouvons nous interroger est celui de <strong>la</strong> commodité <strong>du</strong> support<br />
papier : « les <strong>en</strong>fants ont un mal fou à écrire dans leur carnet ». L’écriture demande à <strong>la</strong> fois<br />
d’avoir mémorisé les lettres et les sons correspondant et aussi de maîtriser <strong>la</strong> motricité fine<br />
(notamm<strong>en</strong>t <strong>la</strong> coordination et <strong>la</strong> précision <strong>du</strong> geste) pour pouvoir t<strong>en</strong>ir le crayon correctem<strong>en</strong>t et<br />
contrôler <strong>la</strong> pression sur le papier. Le positionnem<strong>en</strong>t est important pour pouvoir maîtriser<br />
correctem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> coordination précise <strong>des</strong> gestes. Les <strong>en</strong>fants ont l’habitude d’écrire assis à une<br />
table ou <strong>en</strong> s’appuyant sur un support rigide et fixe. La chargée de communication et de<br />
développem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> musée de Pfaff<strong>en</strong>hoff<strong>en</strong> a ainsi constaté que de nombreux <strong>en</strong>fants ont dû mal à<br />
compléter le livret-jeu et qu’ils ne sav<strong>en</strong>t pas où s’appuyer dans le musée : « Pour écrire, ils se<br />
tortill<strong>en</strong>t dans tous les s<strong>en</strong>s finiss<strong>en</strong>t une fois sur dix par s‟appuyer contre une œuvre. C‟est<br />
compliqué déjà d‟utiliser le carnet, d‟écrire dedans. […] On a <strong>des</strong> sous-mains que l‟on peut<br />
prêter effectivem<strong>en</strong>t. Mais ce<strong>la</strong> ne résout pas tout. Les <strong>en</strong>fants à cet âge là, on l‟habitude d‟écrire<br />
assis à une table d‟écolier. C‟est <strong>la</strong> meilleure condition pour qu‟ils puiss<strong>en</strong>t écrire. Alors, ils y<br />
arriv<strong>en</strong>t quand même <strong>en</strong> se couchant par terre ou <strong>en</strong> s‟appuyant contre les murs. Mais, on voit<br />
bi<strong>en</strong> qu‟ils sont un peu embêtés par ce<strong>la</strong> ». Pour <strong>des</strong> raisons de conservation <strong>des</strong> œuvres,<br />
l’int<strong>en</strong>sité lumineuse ne doit notamm<strong>en</strong>t pas dépasser les 50 lux par heure pour les images peintes<br />
et les gravures et doit être limitée dans le temps. On considère à titre indicatif que 1500 lux sont<br />
nécessaires à un indivi<strong>du</strong> pour avoir une att<strong>en</strong>tion visuelle sout<strong>en</strong>ue. Cette faible lumière <strong>en</strong>traîne<br />
une gêne pour les visiteurs et ne facilite pas <strong>la</strong> lecture <strong>du</strong> livret-jeu ou l’écriture <strong>des</strong> réponses par<br />
les <strong>en</strong>fants.<br />
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