12.07.2015 Views

Phylogénie Et Evolution Du Comportement Social Chez Les Blattes ...

Phylogénie Et Evolution Du Comportement Social Chez Les Blattes ...

Phylogénie Et Evolution Du Comportement Social Chez Les Blattes ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

II. Mat é r i e l s e t m é t h o d e sau sens strict : répondre par le comportement A après B ou après C ne correspond pas aumême comportement et ne va pas être exécuté par chaque espèce même si le patron moteurimpliqué dans l’exécution de A est le même dans chaque cas. Ceci se comprend bien lorsquel’on considère un exemple concret où une espèce aura tendance à répondre à une agressiond’un conspécifique par la fuite alors qu’une autre espèce répondra par un comportementagressif. <strong>Les</strong> éthologistes ont constater depuis longtemps que ce genre de différence peut-êtrespéci-spécifique ou commun à des espèces proches parentes. Une telle méthodologie permetdonc d’avancer des hypothèses d’homologie plus précises que lorsque les actes sont considérésisolément. L’occurrence d’une transition entre deux actes particuliers peut être traitée sous laforme de caractère « présent-absent ». <strong>Les</strong> fréquences des transitions peuvent également êtreutilisées en supplément puisqu’il est très différent d’observer qu’une transition donnée esttrès rare ou extrêmement fréquente. Une fréquence faible ou élevée peut être caractéristiqued’une espèce et donc utilisée en phylogénie en tant que caractère. <strong>Les</strong> fréquences peuventêtre discrétisées et codées en différents états de caractère en utilisant la méthode dite du « gapcoding » (Archie, 1985 ; Stevens, 1991). Récemment, Goloboff et al. (2006) ont montré que lescaractères continus n’avaient pas besoin d’être discrétisés pour être traités avec l’algorithmeoriginel de la parcimonie de Wagner (Farris, 1970). Toutefois, leur méthode traite les caractèrescontinus comme caractères additifs, ce qui requiert un ensemble d’hypothèses évolutivessupplémentaires (modèle d’évolution progressive) que nous ne souhaitons pas suivre ici. <strong>Les</strong>caractères quantitatifs se sont révélés difficiles à étudier dans un contexte phylogénétique etcomparer les diverses méthodes existantes ne fait pas l’objet de cette étude. C’est pourquoil’approche la plus classiquement utilisée, discrétisation et « gap coding », sera retenue ici. <strong>Les</strong>fréquences marginales de chaque acte initiateur d’une transition ont été calculées. Par exemple,dans l’espèce 1 (Figure 2.15), un acte A et deux actes C ont été observés comme réponse à unacte B. Ainsi, les fréquences pour les transitions B/A, B/B, B/C et B/D sont 0,33, 0, 0,67 et 083

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!