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Phylogénie Et Evolution Du Comportement Social Chez Les Blattes ...

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III. Réversibilité, c o n t r a i n t e s e t e x a p t a t i o n c h e z l e s b l at t e s z e t o b o r i n a e<strong>Les</strong> matrices de transition ont été construites à partir des séquences comportementales.D’après ces matrices, Schultesia lampyridiformis et Parasphaeria boleiriana sont les deux espècesles plus actives avec, en moyenne, 65 et 63 interactions par heure. A l’inverse, Diplopterapunctata et Phoetalia pallida sont les deux espèces les moins actives avec en moyenne 19interactions par heure. Le test de Kruskal-Wallis est très fortement significatif (H = 65,97 ;ddl = 12 ; P < 0,001), témoignant d’une différence d’activité entre certaines espèces. Le test decomparaison multiples Q proposé par <strong>Du</strong>nn (1964) montre que Schultesia lampyridiformis etParasphaeria boleiriana sont les deux espèces responsables de la significativité du test. Schultesialampyridiformis est significativement plus active que les autres espèces sauf Parasphaeriaboleiriana, Gyna capucina et Blaberus discoidalis. De même, Parasphaeria boleiriana est plusactive que les autres espèces mis à part celles citées précédemment, auxquelles s’ajoutentLanxoblatta emarginata et Eublaberus distanti (Annexe VII).D’après les matrices comportementales, certaines transitions n’ont jamais été observées(cellules vides de la matrice), alors que d’autres ont été observées rarement ou fréquemment(cellules remplies par un petit chiffre ou un grand nombre, respectivement). Ces matrices ontété comparées par un test de corrélation multiple : le coefficient de concordance de Kendall(Kendall et Babington-Smith, 1939). <strong>Les</strong> transitions qui ne sont réalisées par aucune espècen’ont pas été considérées pour le calcul de cette statistique. Le test de corrélation multiplemontre une très forte corrélation entre les différentes matrices de transition (W = 0,46 ; P

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