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Phylogénie Et Evolution Du Comportement Social Chez Les Blattes ...

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Ev o l u t i o n d u c o m p o r t e m e n t s o c i a l<strong>Les</strong> blattes pondent des oothèques desquelles sortent des larves qui tendent souvent àrester en groupe. Le grégarisme, au moins au stade larvaire, est ainsi un mode de vie très répanduau sein des blattes. <strong>Les</strong> modes de vie solitaire et subsocial ne sont pas rares (Grandcolas, 1997a,1998) mais peu de sous-familles regroupe ces trois modes de vie. <strong>Les</strong> Zetoborinae présententces divers modes de vie et constituent donc un groupe permettant d’étudier de multiplestransitions évolutives (Grandcolas, 1991b ; Pellens et al., 2002). Une étude précédente(Grandcolas, 1996) a montré que le grégarismepouvait constituer le mode de vie ancestral desblattes (Grandcolas, 1996). La subsocialité etle mode de vie solitaire observés chez certainesZetoborinae seraient donc plutôt des modes devie dérivés. <strong>Les</strong> transitions grégarisme / modeFigure 2.2 : Larves de Pseudoglomeris sp. originaires duLaos. <strong>Les</strong> flèches montrent les rostres de ces larves utiliséspour se nourrir du liquide secrété par la mère (photo :Frédéric Legendre).de vie solitaire et grégarisme / subsocialitéseront donc étudiées. Par ailleurs, il a été avancéque la xylophagie serait un régime alimentairefavorisant l’évolution vers un mode de vie subsocial (Nalepa, 1994 et I.4. Th é o r i e s d e l as o c i a l i t e e t n i v e a u x d e s e l e c t i o n). Toutefois, on connaît des blattes subsociales nonxylophage (e.g., genre Pseudoglomeris - Figure 2.2) mais aussi des blattes xylophages solitaires(e.g., genre Lauraesilpha - Tableau I.4). Ainsi, même si le régime alimentaire peut favoriserl’évolution vers un certain mode de vie, il ne permet pas d’expliquer parfaitement la diversitéexistante.La diversité des Blaberidae est illustrée sur la Figure 2.3.Figure 2.3 (ci-contre à droite): Illustration de la diversité des Blaberidae. A : accouplement de Thanatophyllum akinetum ; B : femelleadulte de Paradicta rotunda ; C : Gyna capucina adulte ; D : Eublaberus distanti adulte ; E : adulte de Thanatophyllum akinetum venantde muer ; F : femelle adulte d’Epilampra egregia ; G : mise bas de Thanatophyllum akinetum ; H : larve de Lanxoblatta emarginata ; I :Panchlora nivea adulte ; J : Phortioeca nimbata adulte ; K : Galiblatta cribrosa prédatée par Trigonopsis intermedia (Sphecidae) ; fond :sous-bois de Guyane française, montagne de Kaw (photos : Frédéric Legendre).46

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