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Phylogénie Et Evolution Du Comportement Social Chez Les Blattes ...

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III. Réversibilité, c o n t r a i n t e s e t e x a p t a t i o n c h e z l e s b l at t e s z e t o b o r i n a eDzDz Interactions comportementales et influence du milieu de vieLanxoblatta emarginata et Phortioeca nimbata possèdent des morphologies (Figure 3.26)et des modes de vie très proches. Elles vivent également dans des milieux très similaires (sousdes écorces). Il n’est donc pas surprenant d’observer que ces deux espèces partagent le mêmerépertoire comportemental. Des transitions impliquant des comportements d’antennation sontégalement partagées par ces deux espèces et pourraient même constituer des synapomorphiescomportementales. Toutefois, quelques autapomorphiessont à signaler et sont cohérentes avec les observationsmenées par van Baaren et al. (2002) qui ont montré quePhortioeca nimbata était « plus grégaire » que Lanxoblattaemarginata.Comme Lanxoblatta emarginata avec Phortioecanimbata, Blaberus discoidalis partage avec Eublaberusdistanti un milieu de vie semblable : les troncs creux. Parcontre, ces deux espèces possèdent, par rapport à l’ensembledes espèces étudiées sur le plan comportemental, unnombre important d’autapomorphies. Il s’agit donc d’uncas de figure différent de celui présenté par LanxoblattaFigure 3.26 : Photos de Lanxoblatta emarginata(en haut) et de Phortioeca nimbata (en bas -photos : Frédéric Legendre).emarginata et Phortioeca nimbata. Gautier et Forasté (1982) ont montré des différencescomportementales entre Blaberus craniifer et Eublaberus distanti lors d’interactions impliquantuniquement des mâles adultes. Ces résultats, combinés aux nôtres, montrent à quel point ilest important d’étudier en détail le comportement et de ne pas se réfugier derrière des classesgrossièrement définies (e.g., grégarisme). De plus, sans nier l’influence que peuvent exercer lesmilieux de vie sur le comportement, leur importance doit être relativisée dans certains cas.161

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