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Phylogénie Et Evolution Du Comportement Social Chez Les Blattes ...

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II. Mat é r i e l s e t m é t h o d e shéritables et que leurs plasticité et variabilité soient faibles. Ce sont les hypothèses les plussimples et les plus indispensables à l’analyse phylogénétique du comportement, que l’ons’intéresse à des séquences stéréotypées ou non. Ces hypothèses doivent être vérifiées dequelque manière afin de légitimer toute approche phylogénétique, comme pour n’importe queltrait phénotypique (morphologie, cytologie…) Mis à part des études d’élevages et des étudesgénétiques, le seul moyen a priori d’évaluer l’héritabilité des caractères est de contrôler les effetsépigénétiques en observant chaque espèce dans les mêmes conditions et en variant et répétantles conditions d’observation. Dans notre cas, les répertoires et les types d’interaction se sontrévélées stables suite à des études répétées (Gautier, 1974 ; Grandcolas, 1991b ; van Baaren etal., 2002, 2003a, 2003b). A posteriori, l’héritabilité peut être évaluée en partie en estimant lacongruence entre l’arbre phylogénétique obtenu avec les données comportementales et celuiobtenu à partir de données morphologiques et moléculaires. D’autres hypothèses classiquesen phylogénie concernent l’effort d’échantillonnage minimal nécessaire pour documentercorrectement les comportements et l’indépendance des caractères. Evidemment, ces deuxhypothèses doivent être évaluées et discutées avant toute analyse comparative pour s’assurerde l’absence de biais méthodologiques. Comme l’a rappelé Wenzel (1992), ces hypothèses nesont pas différentes de celles avancées pour les autres caractères phénotypiques.La structure des données comportementales a été testée à l’aide du test PTP (PermutationTail Probability test, Faith et Cranston, 1991) et de la statistique g1 (Hillis, 1991 ; Hillis etHuelsenbeck, 1992) dans PAUP4.0b10 (Swofford, 1998). Cependant, même s’il existe unestructure dans un arbre phylogénétique construit à partir de données comportementales,cette structure peut être le reflet de pressions écologiques communes plutôt que de relationsphylogénétiques (Kennedy et al., 1996). Si l’arbre comportemental est congruent avec un arbrereconstruit à partir d’autres données (morphologiques et moléculaires ici), il est alors plusprobable que cela soit dû à un signal phylogénétique commun aux différents jeux de données.89

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