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Phylogénie Et Evolution Du Comportement Social Chez Les Blattes ...

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Ev o l u t i o n d u c o m p o r t e m e n t s o c i a lpressions environnementales similaires. La comparaison de la topologie obtenue à partir desdonnées comportementales avec celle obtenue lors de l’analyse combinée peut permettre demettre en évidence des convergences ou des parallélismes potentiels. De ce point de vue, lapertinence de l’utilisation des données comportementales en phylogénie a été questionnée parle passé. Il a été montré à de multiples reprises que les données comportementales n’étaientpas des données particulières mais simplement des données moins traditionnelles que lesdonnées morphologiques ou moléculaires (Wenzel, 1992). Cependant, ce raisonnementconcernait essentiellement les séquences comportementales stéréotypées ou la présence d’actescomportementaux et n’avait jamais été extrapolé aux séquences non-stéréotypées jusqu’àprésent. Intuitivement, les séquences non-stéréotypées semblent trop labiles, trop instables pourconstituer des marqueurs phylogénétiques. Dans cette étude, les données comportementalesprésentent des indices de cohérence et de rétention intermédiaires avec ceux des donnéesmorphologiques et moléculaires (Tableau III.10). Deplus, les valeurs de Bremer partitionné normalisées enfonction du nombre de caractères informatifs montrentque les données comportementales participent demanière importante à l’agencement de l’arbre. Ellessont les principales responsables de la structurationdu clade des Zetoborinae par exemple. <strong>Les</strong> donnéesTableau III.10 : Indices de cohérence (IC)et de rétention (IR) pour les trois partitionsmorphologie, comportement et moléculesoptimisées sur la topologie de référence (cf.Figure 3.21).Partitions IC IRMorphologie 0,64 0,62<strong>Comportement</strong> 0,52 0,36Molécules 0,33 0,17comportementales non-stéréotypées ne semblent donc pas particulièrement inadaptées à laréalisation d’analyses phylogénétiques. De plus, l’évolution de ces données peut être inféréesur la topologie de référence.L’analyse phylogénétique combinant le maximum de données résulte dans la topologie laplus cohérente avec les définitions actuelles des sous-familles de Blaberidae. Il s’agit égalementde la topologie la mieux soutenue par les données, ce qui plaide pour l’inclusion d’une quantité146

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