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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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Chapitre 5. Jusqu’où est-il nécessaire de spatialiser la composante hydrologique d’un modèlecouplé ? 117Objectifs du chapitre :• Quantifier le gain apporté par une spatialisation du module hydrologique,• Identifier une solution optimale en termes de nature du couplage hydrologie/hydraulique et deparamétrisation du module hydrologique5.1 Introduction : <strong>apports</strong> latéraux et spatialisationtel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009Dans le chapitre 4, la configuration spatiale du modèle couplé reposait sur un unique sous-bassin couvrantl’ensemble du bassin intermédiaire. Le modèle pluie-débit GR4H était appliqué sur ce sous-bassin<strong>pour</strong> calculer un débit d’apport au tronçon. Ce débit était enfin injecté dans le modèle <strong>hydrauliques</strong>implifié sous la forme d’un apport uniformément réparti sur toute la longueur du tronçon.Cette configuration n’est a priori pas optimale <strong>pour</strong> deux raisons.• Dès que le tronçon reçoit un affluent important, une part significative des <strong>apports</strong> se trouveconcentrée au point de confluence en créant une discontinuité sur le profil en long. En modélisantces <strong>apports</strong> sous forme uniformément répartie, ces discontinuités sont éliminées. Pour <strong>les</strong> bassinsallongés comme la Meuse entre Commercy et Stenay (cf. figure 5.1), une telle approximationsemble bien adaptée. Pour <strong>les</strong> bassins plus compacts comme le Lignon entre Chalmazel etPoncins, elle paraît beaucoup moins précise.• Avec un seul sous-bassin couvrant l’ensemble du bassin intermédiaire, on élimine toute prise encompte explicite de la variabilité spatiale des processus <strong>hydrologiques</strong>. Cette question constitueun thème central en hydrologie et a fait l’objet de débats passionnés dans la littérature (Beven,1989; Abbott et Refsgaard, 1996). Si la variabilité spatiale est indéniable sur le terrain, saprise en compte dans <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> <strong>hydrologiques</strong> n’amène pas forcément une amélioration desperformances. Les comparaisons menées par de nombreux auteurs (Michaud et Sorooshian,1994; Refsgaard et Knudsen, 1996; Ajami et al., 2004; Reed et al., 2004) n’ont pas révélé unesupériorité écrasante des modè<strong>les</strong> distribués sur des approches globa<strong>les</strong>.Comme indiqué au paragraphe 3.1, la simulation des débits sur un tronçon de rivière constitue uneproblématique par nature distribuée. Dans le cadre de cette thèse, le modèle hydrologique doit doncintégrer une forme de spatialisation <strong>pour</strong> générer des débits d’apport sur l’ensemble du tronçon. Quelniveau de complexité faut-il alors retenir <strong>pour</strong> maximiser <strong>les</strong> performances sans alourdir inutilementle modèle ?La question revêt un intérêt pratique immédiat : un modèle complexe est forcément plus long et plusdifficile à construire, l’utilisateur a donc avantage à privilégier la simplicité tant qu’elle ne nuit pasaux performances.

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