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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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74 Chapitre 3. Choix des modè<strong>les</strong> hydrologique et hydrauliquetel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009vérifier la similarité entre <strong>les</strong> simulations produites par <strong>les</strong> deux approches.• Faut-il envisager de faire varier <strong>les</strong> paramètres du modèle simplifié ? Le modèle simplifié est basésur deux paramètres constants C et D. Cette approche peut sembler inadaptée <strong>pour</strong> simulerune propagation de crue faisant intervenir des débordements en lit majeur et donc des variationsimportante de dynamique.• Le coefficient de diffusion constitue-t-il un paramètre sensible ? Nous verrons dans le chapitre 4que ce coefficient sera fixé à 0 <strong>pour</strong> le modèle couplé hydrologie/hydraulique utilisé dans ladeuxième partie de la thèse. Cette question permet d’explorer l’influence de ce paramètre dansun cadre purement hydraulique.Notons que l’intérêt des modè<strong>les</strong> simplifiés n’est pas limité à nos seuls travaux de thèse. Le calaged’un modèle hydraulique complet constitue une tâche complexe demandant l’ajustement de nombreuxparamètres (Strickler, coefficients de perte de charge, ajustement des données topographiques,...). Dans ces conditions, le calage simultané d’une composante hydrologique paraît difficilement envisageable.Ce calage devient possible avec un modèle hydraulique simplifié qui repose sur un nombrelimité de paramètres. Les débits d’<strong>apports</strong> obtenus au cours de cette procédure peuvent ensuite êtreexploités <strong>pour</strong> le développement d’un modèle hydraulique complet.Pour comparer <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> <strong>hydrauliques</strong> complet et simplifié, <strong>les</strong> débits mesurés sur <strong>les</strong> stationshydrométriques de notre échantillon auraient pu être utilisés comme valeurs de référence. Cependant,comme indiqué précédemment, l’absence de données topographiques précises compromettaitla construction d’un modèle complet réaliste. Nous avons donc opté <strong>pour</strong> une comparaison théoriqueen prenant comme référence un modèle complet bâti avec <strong>les</strong> données topographiques décrites auparagraphe 2.2.5.Ce modèle permet de calculer des hydrogrammes sur <strong>les</strong>quels est ensuite calé le modèle simplifié. Cetteprocédure est similaire aux expériences menées par Bentura et Michel (1997) qui comparent plusieursversions du modèle Lag&Route sur un canal rectangulaire uniforme en référence à un modèle complet.Bentura et Michel (1997) ont testé <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> dans une grande diversité de configurations en faisantvarier la pente, la largeur du canal, sa longueur, le coefficient de Strickler et <strong>les</strong> hydrogrammes amontsuivant des distributions aléatoires. Ce caractère aléatoire leur permet de balayer une large gammede situations et renforce la généralité de leurs conclusions.Cette méthodologie paraît bien adaptée lorsque <strong>les</strong> configurations étudiées ne sont contrôlées quepar un nombre limité de variab<strong>les</strong> (pente, largeur, etc...). Dans la réalité, la géométrie et <strong>les</strong> <strong>apports</strong>latéraux présentent des configurations très variées d’un tronçon à l’autre que l’on peut difficilementrésumer par quelques variab<strong>les</strong> aléatoires.Nous sommes donc revenus à notre échantillon et avons développé un modèle hydraulique completsur <strong>les</strong> 49 tronçons français 2 à partir de la géométrie simplifiée décrite au paragraphe 2.2.5 et deshydrogrammes mesurés aux stations. Ce modèle présente notamment :• une géométrie variée avec des possibilités de débordement en lit majeur ;• des <strong>apports</strong> latéraux dont l’ordre de grandeur et la localisation sont comparab<strong>les</strong> à ceux observés2 Le tronçon de l’Illinois a été écarté de cette démarche en raison de difficultés de traitement du MNT américain.

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