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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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70 Chapitre 3. Choix des modè<strong>les</strong> hydrologique et <strong>hydrauliques</strong>implifié. Deux questions se posent alors :• quel modèle simplifié choisir ?• quel<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> différences entre un modèle complet et simplifié ?Comme défini au paragraphe 1.2, cette thèse étudie la simulation des débits sur l’ensemble d’untronçon de rivière recevant des <strong>apports</strong> latéraux importants. Ceci impose certaines contraintes dansle choix du modèle simplifié.Contrainte n°1 : Calcul des débits sur l’intérieur du biefCe modèle doit d’abord permettre de calculer des débits en tout point du tronçon. Ceci écarte toutes<strong>les</strong> méthodes de propagation basées sur une description globale du tronçon tel<strong>les</strong> que le modèle deMuskingum (McCarthy, 1938), le modèle Lag&Route (Linsley, 1949) et toutes ses améliorationscomme, par exemple, le Lag&Route quadratique (Bentura et Michel, 1997). De tels modè<strong>les</strong> sontbasés sur <strong>les</strong> deux équations suivantes qui remplacent cel<strong>les</strong> du système Saint-Venant :tel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009équation de continuité :dVdt = I − O (3.1)équation de la dynamique : O = f(V ) (3.2)où I et O sont <strong>les</strong> débits à l’amont et à l’aval du bief respectivement (m 3 /s), V le volume stockédans le bief (m 3 ) et f une loi comportementale. Cette loi prend la forme d’une simple relation linéaire<strong>pour</strong> le modèle Lag&Route.Le système formé des équations 3.1 et 3.2 ne donne pas accès au débit à l’intérieur du bief. Il faudraitalors répartir le volume V sur le bief et donc rajouter une ou plusieurs équations supplémentaires.Pour contourner ce problème, certains schémas de propagation scindent le bief en sous-tronçons sur<strong>les</strong>quels sont appliqués successivement des modè<strong>les</strong> décrits par ce système. On aboutit alors à unmodèle discrétisé sur un pas d’espace dx. Le modèle de Muskingum-Cunge (Miller et Cunge, 1975;Todini, 2007; Perumal et Sahoo, 2008) et la cascade de Nash (1957) en sont <strong>les</strong> exemp<strong>les</strong> <strong>les</strong> plusrépandus. Ces modè<strong>les</strong> permettent de calculer le débit à l’intérieur du bief avec une précision de dxsur la localisation du point de calcul.Une autre famille de modèle permet d’envisager le calcul du débit à l’intérieur du bief : <strong>les</strong> modè<strong>les</strong>issus de l’onde diffusante linéarisée. Lorsque l’on néglige <strong>les</strong> termes d’inertie dans le système deSaint-Venant, on aboutit à l’hypothèse de l’onde diffusante (cf. équation 1.4, page 30). En rajoutantl’hypothèse des faib<strong>les</strong> variations autour du régime permanent, <strong>les</strong> coefficients de célérité C (m/s)et de diffusion D (m 2 /s) peuvent être considérés comme constants et l’équation 1.4 possède alorsune solution analytique. Hayami (1951) a ainsi obtenu cette solution sous la forme d’un produit deconvolution :Q(x, t) = Q(x, 0) +∫ t0[Q(0, t − τ) − Q(0, 0)] K hay (x, τ, C, D) dτ= Q(x, 0) + [Q(0, t) − Q(0, 0)] ∗ K hay (x, t, C, D) (3.3)avec Q(x, t) le débit à l’instant t au point d’abscisse x, Q(0, t) le débit à l’amont du bief, Q(x, 0) le

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