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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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Chapitre 3. Choix des modè<strong>les</strong> hydrologique et hydraulique 71débit initial sur le bief et K hay (x, t) le noyau de convolution d’Hayami. Ce noyau a <strong>pour</strong> expression :xK hay (x, t, C, D) =2 t √ (x−C t)23/2 e− 4 D t (3.4)πDLe modèle décrit par l’équation 3.3 permet de calculer le débit en tout x. Notons que ce modèle nefait pas intervenir de pas d’espace. Pour simplifier <strong>les</strong> notations dans la suite de ce paragraphe, nousreprenons cel<strong>les</strong> de Moussa (1996) qui écrit l’équation 3.3 de la manière suivante :O(x, t) = I(t) ∗ K hay (x, t, C, D) (3.5)avec O(x, t) = Q(x, t) − Q(x, 0) et I(t) = Q(0, t) − Q(0, 0) et ∗ le produit de convolution.tel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009Contrainte n°2 : Injection des <strong>apports</strong> latéraux sous forme ponctuelle et répartieLe modèle simplifié doit également accepter deux formes d’<strong>apports</strong> latéraux <strong>pour</strong> reproduire toute<strong>les</strong> possibilités de couplage offertes par <strong>les</strong> logiciels d’hydraulique (cf. paragraphe 1.3.2) : <strong>apports</strong>ponctuels et uniformément répartis. Si <strong>les</strong> <strong>apports</strong> ponctuels sont couramment pris en compte dans <strong>les</strong>modè<strong>les</strong> simplifiés, <strong>les</strong> <strong>apports</strong> répartis le sont plus rarement. Les schémas de propagation discrétisés(Muskingum-Cunge et cascade de Nash) cités précédemment ne le permettent pas, par exemple.Certains auteurs ont proposé des extensions du modèle de Muskingum <strong>pour</strong> prendre en compte <strong>les</strong><strong>apports</strong> latéraux ponctuels (O’Donnell, 1985; Khan, 1993). Le problème des débits négatifs généréspar ce modèle en début de simulation nous ont conduits à préférer d’autres schémas de propagationcomme expliqué dans l’annexe C. De plus, <strong>les</strong> travaux mentionnés précédemment ne parlent quedes <strong>apports</strong> latéraux ponctuels et non des <strong>apports</strong> répartis. En définitive, très peu de publicationsabordent la question.• Hayami (1951) évoque une extension de son modèle permettant de prendre en compte <strong>les</strong><strong>apports</strong> répartis. Cette extension a ensuite été formalisée de manière plus précise par Moussa(1996). En tenant compte des <strong>apports</strong> latéraux, l’équation 1.4 devient :( ) (∂Q ∂Q∂ 2∂t + C ∂x − q Q− D∂x 2 − ∂q )= 0 (3.6)∂xoù q = q(x, t) est le débit linéaire d’apport latéral (m 2 /s). Si cet apport est uniformémentréparti sur toute la longueur du tronçon, q ne dépend que de t et Moussa (1996) propose alorsune solution analytique de l’équation 3.6 :O(t) = I(t) ∗ K hay + Φ(t) − Φ(t) ∗ K hay (3.7)Φ(t) = C∫ t0q(t) − q(0) dt (3.8)avec <strong>les</strong> mêmes notations que <strong>pour</strong> l’équation 3.5.• Moramarco et al. (1999) proposent une solution analytique <strong>pour</strong> la même configuration baséesur une linéarisation du système complet de Saint-Venant.• Fan et Li (2006) ont étendu cette approche au cas général d’un apport latéral ponctuel ou répartisur une zone quelconque du bief. Les solutions de Fan et Li (2006) constituent une avancéeimportante par rapport à celle de Moussa (1996) puisqu’el<strong>les</strong> permettent d’intégrer toute lacomplexité des <strong>apports</strong> latéraux en conservant une forme analytique.

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