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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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Chapitre 5. Jusqu’où est-il nécessaire de spatialiser la composante hydrologique d’un modèlecouplé ? 1395.6 Conclusion sur la spatialisation du modèle hydrologiqueLe tableau 5.4 présente un récapitulatif des configurations testées au cours de ce chapitre.5.6.1 Conclusions <strong>pour</strong> une application opérationnelletel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009Notre objectif initial était de formuler des recommandations sur la construction d’un modèle couplanthydrologie et hydraulique. Les tests menés dans <strong>les</strong> paragraphes précédents permettent de tirercertaines conclusions pratiques quant à la spatialisation d’un tel modèle. Il est bien évident queces conclusions doivent être appliquées avec discernement. On gardera en mémoire qu’el<strong>les</strong> ont étéobtenues avec un modèle couplant GR4H avec un modèle de routage à retard pur sur un échantillonde 50 tronçons de rivières qui ne peuvent représenter toute la diversité des situations envisageab<strong>les</strong>.Pour envisager la spatialisation du modèle hydrologique, la méthode proposée repose sur l’obtentionde la courbe des surfaces drainées. Cette courbe peut être obtenue aisément à partir de MNT enlibre accès 3 . Au Cemagref, Le Moine (2008) a développé un plan de drainage <strong>pour</strong> la France utilisédans cette thèse qui permet une extraction de cette courbe.La méthode que nous proposons <strong>pour</strong> aborder la spatialisation d’un modèle couplé hydrologie/hydrauliqueest la suivante :1. Construction de la configuration ref : à partir de la courbe des surfaces drainées et de laméthode décrite dans l’annexe D, on construit une configuration avec 4 sous-bassins dont deuxsous-bassins d’apport ponctuel (affluents) et deux d’apport uniformément réparti.2. Calcul de l’indice IV S : on calcule la pluie moyenne sur le bassin intermédiaire total puissur chacun des 4 sous-bassins définis précédemment. L’indice IV S peut ensuite être obtenuen appliquant l’équation 5.2 <strong>pour</strong> chaque point intérieur au tronçon sur lequel porte l’étude demodélisation. Ces points correspondent, par exemple, aux zones d’enjeu élevé. L’indice IV Spermet d’estimer l’écart entre la pluie moyenne couvrant l’ensemble du bassin intermédiaire etune pluie spatialisée en ces points.3. Choix final de la configuration spatiale :(a) IV S faible (≪0.02), essai de diminution du nombre d’<strong>apports</strong> : si une majorité desindices IV S est inférieure à 0.02, la variabilité spatiale de la pluie est faible et a peu dechance d’apporter des améliorations notab<strong>les</strong> au modèle couplé. On peut alors envisagerde diminuer le nombre d’<strong>apports</strong> en cherchant la meilleure approximation de la courbedes surfaces drainées. Cette approche nommée e Σ min dans le paragraphe 5.3.2 a permisd’obtenir des configurations d’apport plus simp<strong>les</strong> que ref tout en gardant un niveau deperformance comparable.(b) IV S élevé (≫0.02), spatialisation des pluies et du paramètre T B : si une majoritédes indices IV S est supérieure à 0.02, la configuration ref peut être conservée et on peut3 Voir par exemple le MNT proposé par l’USGS sur le site suivant http://edc.usgs.gov/products/elevation/gtopo30/hydro/index.html (dernière connection le 26 février 2008).

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