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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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128Chapitre 5. Jusqu’où est-il nécessaire de spatialiser la composante hydrologique d’un modèlecouplé ?paragraphe 2.2.2 (cf. page 46). Cette configuration est notée spa.Dans la suite, <strong>les</strong> deux configurations testées comportent toutes <strong>les</strong> deux 4 sous-bassins. On <strong>pour</strong>raitobjecter que ce niveau de discrétisation spatiale n’est pas assez élevé <strong>pour</strong> mesurer l’impact de laspatialisation des pluies. Les conclusions obtenues sont cependant identiques en retenant une configurationplus complexe comprenant 3 sous-bassins d’apport ponctuel et 3 d’apport réparti (résultatsnon présentés).5.4.2 Résultats obtenus avec la configuration spa (configuration ref avec pluiesspatialisées)La figure 5.5 présente la distribution des critères RE(spa|ref) en contrôle sur <strong>les</strong> 50 stations avalet <strong>les</strong> 72 points intérieurs.tel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009Comme dans l’expérience 1, la distribution de RE <strong>pour</strong> <strong>les</strong> stations aval est centrée autour de 0et contenue dans l’intervalle [-0.05,+0.05]. La spatialisation des pluies a donc très peu d’influencesur <strong>les</strong> performances à l’aval du tronçon. Ceci conforte <strong>les</strong> conclusions de nombreux auteurs ayantabordé la question (Michaud et Sorooshian, 1994; Refsgaard et Knudsen, 1996; Loumagne et al.,1999; Ajami et al., 2004; Bourqui, 2008).Les résultats sont plus contrastés sur <strong>les</strong> stations intérieures mais le constat général est identique :avec une distribution de RE(spa|ref) centrée autour de 0 (moyenne de +0.01), la spatialisation dela pluie n’apporte pas de gain de performance en moyenne sur l’échantillon.Plus surprenant, il existe des bassins sur <strong>les</strong>quels la spatialisation dégrade nettement <strong>les</strong> résultats avecdes critères RE(spa|ref) fortement négatifs. Le cas de la station du Doubs à Ville-sur-Pont (premièrestation intérieure sur le tronçon Doubs2, notée Doubs2.i1) constitue un exemple remarquable avecun critère RE(spa|ref) atteignant -0.37. NSE passe alors de 0.7 <strong>pour</strong> ref à 0.44 <strong>pour</strong> spa.Indice quantifiant la variabilité spatiale de la pluieOn peut s’interroger sur l’existence d’un seuil en deçà duquel la variabilité spatiale des pluies n’auraitplus d’effet. Nous avons donc cherché un indice mesurant l’écart entre <strong>les</strong> pluies spatialisées et la pluiemoyenne du bassin intermédiaire. Cet indice est calculé en deux étapes illustrées par la figure 5.6.Dans une première étape, on calcule le critère suivant sur <strong>les</strong> pas de temps où la pluie journalière estsupérieure à 5 mm/j <strong>pour</strong> chacun des 4 sous-bassins :e k = 1 ∑|P k (h) − P INT (h)| (5.1)Nh/P J INT (h)>5mmoù k est le numéro du sous-bassin, P k (h) (mm/h) la pluie tombée sur ce sous-bassin à l’heure h,P INT (h) (mm/h) la pluie moyenne sur le bassin intermédiaire à l’heure h, P J INT (h) (mm/j) la pluiejournalière du jour correspondant à l’heure h et N le nombre d’heures. Le seuil de 5 mm/j permetde concentrer le calcul sur <strong>les</strong> fortes pluies susceptib<strong>les</strong> d’occasionner des événements de crue.Cet écart est propre à chacun des sous-bassins et ne reflète pas forcément la variabilité des pluiesau niveau d’une station intérieure donnée. Pour obtenir une estimation de la variabilité spatiale de

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