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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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Chapitre 2. Présentation de l’échantillon de bassins versants utilisé <strong>pour</strong> <strong>les</strong> tests 43chapitre 4 : un modèle ne sera pas qualifié de mauvais en soi, il <strong>pour</strong>ra seulement être pire oumeilleur qu’un autre toutes choses éga<strong>les</strong> par ailleurs.2.2 Description des données utiliséesNous avons défendu dans le paragraphe précédent une approche s’appuyant sur une large base dedonnées. Ce paragraphe présente <strong>les</strong> données rassemblées sur 49 tronçons de rivière en France et unaux Etats-Unis qui couvrent une période continue de 11 ans (1995-2005) au pas de temps horaire.2.2.1 Sélection de 49 tronçons de rivière françaistel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009Grâce aux travaux de Le Moine et al. (2007) et à la collaboration de Météo-France, le CemagrefAntony dispose d’un volume important de données hydrométriques et pluviométriques sur le territoirefrançais. Le Moine et al. (2007) ont ainsi utilisé 1040 bassins versants français. Il était cependantnécessaire d’adapter cette base de données compte tenu de nos objectifs de modélisation. Pour mettreen œuvre un modèle couplant une composante hydraulique et hydrologique sur un tronçon de rivièrenous avons besoin à minima de débits mesurés à l’amont et à l’aval du bief, de pluie et de donnéesd’évapotranspiration potentielle (ETP) sur le bassin intermédiaire.Nous avons donc recherché <strong>les</strong> coup<strong>les</strong> de stations hydrométriques amont-aval dans la liste des 1040stations utilisées par Le Moine et al. (2007). Ceci nous a conduit à un nombre de couple importantpuisqu’une rivière sur laquelle se trouvent n stations permet d’identifier C 2 n = n×(n−1)2coup<strong>les</strong>. Ilparaissait important de limiter le nombre de coup<strong>les</strong> <strong>pour</strong> éviter une sur-représentation de certainsfleuves bien instrumentés. Nous avons donc sélectionné <strong>les</strong> coup<strong>les</strong> sur la base des critères suivants.1. Les séries de débit journalier présentent un taux de lacune inférieur à 10% sur l’amont et l’aval.Ceci nous à conduit à retenir une première sélection de 497 coup<strong>les</strong>.2. Le nombre de coup<strong>les</strong> est plafonné à 19 par zone HYDRO. Ces zones correspondent aux limitesdes grands bassins versants français (cf. figure 2.1) et nous permettent de mieux répartir lagéographie de notre échantillon. 325 coup<strong>les</strong> sur <strong>les</strong> 497 ont ainsi été écartés <strong>pour</strong> en retenirfinalement 192. Le nombre de 19 coup<strong>les</strong> par zones HYDRO représentait un bon compromisentre la sur-représentation de certaines zones et la réduction du nombre total de coup<strong>les</strong>. Ces192 tronçons de rivières ont été exploités <strong>pour</strong> des tests au pas de temps journalier présentésdans l’annexe I.3. Le pas de temps journalier ne permet pas d’analyser finement <strong>les</strong> phénomènes de propagationdont l’échelle de temps est souvent inférieure à la journée. Nous avons donc extrait <strong>les</strong> donnéesau pas de temps horaire dans la base de données de Le Moine et al. (2007).4. Comme indiqué dans le paragraphe 1.2, nous étudions la propagation du débit sur l’ensembled’un tronçon de rivière et pas seulement en son extrémité aval. Pour contrôler la qualité desmodè<strong>les</strong> sur des points intérieurs au tronçon, nous avons cherché parmi <strong>les</strong> 192 coup<strong>les</strong>, ceux

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