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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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178 Conclusion généraleRésultats méthodologiques <strong>pour</strong> la construction d’un modèle hydrauliqueen présence d’<strong>apports</strong> latérauxImportance du contrôle des performances sur l’intérieur du tronçontel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009Le point méthodologique le plus important identifié au cours de nos travaux concerne la stratégiede contrôle des performances. Les données collectées sur <strong>les</strong> 50 tronçons de rivière constituantl’échantillon test ont permis d’analyser la qualité des simulations produites par le modèle coupléhydrologie/hydraulique sur deux types de points.• Au niveau de la station aval : <strong>les</strong> débits mesurés sur ces points ont été utilisés <strong>pour</strong> caler lemodèle couplé. Les performances ont été contrôlées à ce niveau en appliquant la procédureclassique des calages-contrô<strong>les</strong> croisés (Klemes, 1986).• Sur des stations intérieures au tronçon : <strong>les</strong> simulations ont également été contrôlées sur despoints situés sur la rivière entre <strong>les</strong> stations amont et aval. Les données de débit obtenues surces points n’ont pas été utilisées pendant le calage. Cette évaluation complémentaire permet demesurer la consistance spatiale du modèle.L’ensemble des tests menés dans <strong>les</strong> chapitres 5, 6 et 7 a montré un comportement sensiblementdifférent du modèle couplé sur <strong>les</strong> stations aval et intérieures. Il paraît donc essentiel de réserverune partie des données de débit <strong>pour</strong> un contrôle des performances indépendant sur des stationsintérieures.Ce type de contrôle est plus exigeant que la procédure classique des calages-contrô<strong>les</strong> croisés mais elleparaît incontournable si l’on souhaite garantir un niveau de performance sur l’ensemble du tronçonmodélisé.Un modèle pluie-débit est-il toujours nécessaire <strong>pour</strong> estimer <strong>les</strong> <strong>apports</strong> latéraux ?Le chapitre 6 a clairement montré qu’un modèle pluie-débit amenait une amélioration significativedes performances par rapport à des schémas limités à l’exploitation du débit amont. On <strong>pour</strong>ra doncrecommander l’application de ce type de modèle <strong>pour</strong> calculer <strong>les</strong> <strong>apports</strong> latéraux en l’absence destations hydrométriques localisées sur <strong>les</strong> affluents de la rivière étudiée.Nous insistons sur la simplicité d’application de modè<strong>les</strong> tels que GR4H (le code informatique correspondantest donné dans l’annexe E) : son calage sur une chronique de débits horaires d’une duréede 10 ans demande moins d’une minute avec un ordinateur de puissance moyenne.Le coût d’achat élevé des données pluviométriques semble aujourd’hui le principal facteur limitantla diffusion de ces outils. L’acquisition et la maintenance des données pluviométriques constituentune tâche très honéreuse. Il serait donc intéressant de faire évoluer son mode de financement afin defaciliter l’accès aux données pluviométriques dans le cadre des études <strong>hydrauliques</strong> sans compromettrela pérennité des services météorologiques.

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