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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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122Chapitre 5. Jusqu’où est-il nécessaire de spatialiser la composante hydrologique d’un modèlecouplé ?envisagerons donc 15 configurations dans cette expérience en faisant varier le nombre d’<strong>apports</strong>ponctuels et répartis de 0 à 3 (la configuration 0/0 est évidemment exclue).5.3.1 Résultats attendusAvec un nombre d’injections élevé, la courbe des surfaces drainées modélisée s’approche de la courberéelle. On s’attend donc à une amélioration des performances lorsque le nombre d’injection augmente.tel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009Trois questions restent cependant en suspend.• Cette amélioration est-elle identique sur l’intérieur et l’aval du tronçon ? Le chapitre 4 suggéraitque ce n’était pas le cas, il est donc important de vérifier ce point.• Comment choisir entre une forme d’apport ponctuelle ou répartie ? Dans le cas de l’Illinois, <strong>les</strong><strong>apports</strong> uniformément répartis semblaient augmenter la robustesse du modèle, on peut doncs’interroger sur la validité de ces résultats sur un plus large échantillon de tronçons.• Enfin, peut-on déterminer la configuration optimale a priori (c’est-à-dire à partir de descripteursdu bassin indépendants du modèle) ? Cette question est importante <strong>pour</strong> <strong>les</strong> utilisateurs qui nepeuvent se permettre de tester toutes <strong>les</strong> configurations envisagées ici. Il serait donc intéressantd’identifier des variab<strong>les</strong> simp<strong>les</strong> permettant d’orienter le choix d’une configuration spatiale.5.3.2 Résultats obtenus en appliquant <strong>les</strong> 15 configurations sur <strong>les</strong> 50 tronçons del’échantillonLa figure 5.3 montre la distribution des performances en contrôle exprimées selon le critère RE sur <strong>les</strong>50 stations aval et <strong>les</strong> 72 stations intérieures de l’échantillon. Le tableau 5.1 présente <strong>les</strong> statistiquesdes critères RE et NSE (Nash-Sutcliffe) sur <strong>les</strong> 72 stations intérieures.Le critère RE décrit par l’équation 4.3 (cf. page 97) nécessite la définition d’un modèle de référenceet d’un modèle alternatif. Pour tester l’intérêt de modè<strong>les</strong> simplifiés par rapport à des schémas pluscomplexe, nous avons retenu la configuration avec 3 <strong>apports</strong> ponctuels et 3 <strong>apports</strong> répartis commeréférence.Le critère d’évaluation des simulations est alors noté RE(P iUj|P 3U3) avec i et j le nombre d’<strong>apports</strong>ponctuels et répartis respectivement. En diminuant i et j, on s’attend à une dégradation desperformances se traduisant par des critères RE(P iUj|P 3U3) négatifs. Rappelons qu’une valeur deRE égale à -0.1 traduit une erreur quadratique moyenne du modèle P iUj supérieure de 10% à cellede P 3U3.Performances aval et performances intérieures, quelle différence ?La figure 5.3 confirme l’écart entre une évaluation du modèle portant sur l’aval et l’intérieur dutronçon. Pour s’en convaincre, on <strong>pour</strong>ra comparer l’échelle des abscisses sur <strong>les</strong> graphiques de lacolonne de gauche (stations aval) et de droite (stations intérieures) : sur <strong>les</strong> stations aval, <strong>les</strong> variationsde performance sont imperceptib<strong>les</strong> avec un critère RE(P iUj|P 3U3) pratiquement toujours comprisdans l’intervalle [-0.05,0.05].

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