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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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Chapitre 1. Apports latéraux dans <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> <strong>hydrauliques</strong> : enjeux et contraintes 351.3.3 Modélisation hydraulique couplée avec un modèle hydrologiqueEn revenant à la seconde solution suggérée par l’USACE (1993), <strong>les</strong> <strong>apports</strong> latéraux sont générés àl’aide d’un modèle hydrologique.tel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009Nature du couplage et courbes de remousLa nature du couplage entre <strong>les</strong> deux modè<strong>les</strong> doit tout d’abord être clarifiée. Deux options sontenvisageab<strong>les</strong> : le couplage unidirectionnel avec un passage d’information d’un modèle vers l’autreou bidirectionnel avec des échanges dans <strong>les</strong> deux sens. La plupart des publications mentionnant uncouplage entre modè<strong>les</strong> <strong>hydrologiques</strong> et <strong>hydrauliques</strong> utilisent un échange unidirectionnel : <strong>les</strong> débitsd’apport sont d’abord calculés par le modèle hydrologique puis utilisés dans un second temps commeconditions aux limites par le modèle hydraulique. Cette approche reste valable tant que <strong>les</strong> conditions<strong>hydrauliques</strong> dans la rivière principale n’influencent pas cel<strong>les</strong> de l’affluent, c’est-à-dire tant que l’onnéglige l’influence de la courbe de remous à la confluence (Steinebach et al., 2004).Compte tenu de sa complexité numérique, le couplage bidirectionnel demeure une exception dansla littérature. Thompson et al. (2004) présentent un couplage de ce type entre le modèle Mike11 et le modèle hydrologique distribué Mike SHE (Refsgaard et Storm, 1995) <strong>pour</strong> analyser lefonctionnement hydraulique d’une zone humide. Les faib<strong>les</strong> pentes et la présence d’ouvrages derégulation justifient cette solution de modélisation élaborée. D’autres publications mentionnent descouplages bidirectionnels <strong>pour</strong> étudier <strong>les</strong> interactions nappe-rivière (Peyrard et al., 2008). Dans tous<strong>les</strong> cas, ce type de couplage n’est appliqué que sur de petites zones (9 km 2 <strong>pour</strong> Thompson et al.,2004) compte tenu de sa lourdeur numérique : à chaque pas de temps de la simulation, <strong>les</strong> deuxmodè<strong>les</strong> doivent être mis en cohérence selon une procédure complexe détaillée par Thompson et al.(2004). Les auteurs ne le mentionnent pas, mais nous pouvons supposer qu’une telle procédure doitgénérer de fortes instabilités compliquant encore le calage du modèle hydraulique.Souhaitant développer des modè<strong>les</strong> couplés sur des tronçons de plusieurs dizaines de kilomètres,nous n’utiliserons pas ce type de couplage élaboré et nous limiterons à un couplage unidirectionnelcomme dans la plupart des modè<strong>les</strong> <strong>hydrologiques</strong> (Ajami et al., 2004). Cette approche néglige ainsil’influence de la courbe de remous due à une confluence (Fan et Li, 2006).Quelle complexité <strong>pour</strong> le modèle hydraulique ?Malgré l’explosion de la puissance de calcul et <strong>les</strong> progrès récents dans <strong>les</strong> protoco<strong>les</strong> d’échange entrelogiciels (Dudley et al., 2005), le paragraphe précédent montre que le couplage entre un modèle hydrauliquecomplet et un modèle hydrologique reste une tâche ardue. Il semble donc naturel d’envisagerdes simplifications sur l’une ou l’autre composante.Le plus souvent, <strong>les</strong> auteurs optent dans un premier temps <strong>pour</strong> un modèle hydraulique simplifiéa minima <strong>pour</strong> caler le modèle hydrologique. Ce modèle simplifié est ensuite remplacé par unemodèle complet comme dans <strong>les</strong> travaux de Eberle et al. (2001) sur le Rhin et de Lian et al. (2007)sur l’Illinois. Cette démarche n’est cependant pas sans risque puisqu’elle suppose que le calage dumodèle hydrologique n’est pas influencé par la nature du modèle hydraulique. Lian et al. (2007)

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