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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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Chapitre 3. Choix des modè<strong>les</strong> hydrologique et hydraulique 77de plein bord <strong>pour</strong> <strong>les</strong> sections du lit mineur (cf. paragraphe 2.2.5) et d’obtenir ainsi des cruesalternant des périodes non-débordantes et débordantes.• L’hydrogramme à la station aval est enfin parcouru autour des 4 pics définis précédemment <strong>pour</strong>délimiter <strong>les</strong> instants de début (premier débit précédant le pic et passant sous le seuil) et de lafin de la crue (dernier débit suivant le pic et passant sous le seuil).Les débits mesurés à la station amont pendant ces périodes constituent la condition à la limiteamont du modèle. 5 hydrogrammes d’apport latéral sont générés correspondant aux 4 affluentsprincipaux ainsi qu’à un apport uniformément réparti sur l’ensemble du tronçon. Les points d’injectionsont localisés grâce à la courbe des surfaces drainées extraite du MNT, comme indiqué dans leparagraphe 2.2.5.tel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009Le débit de chaque apport est calculé en transposant <strong>les</strong> débits amont vers le sous-bassin correspondantpar un ratio des surfaces en appliquant l’équation suivante :I k (t) =∑∑ t Q av(t)t,k I k(t)S kS amQ am (t) (3.10)où I k (t) (m 3 /s) est le débit de l’apport k à l’instant t, Q am (t) et Q av (t) (m 3 /s) <strong>les</strong> débits mesuréspendant la crue aux stations amont et aval respectivement à l’instant t, S ket S am (km 2 ) <strong>les</strong>surfaces du sous-bassin correspondant à l’apport k et du bassin amont respectivement. Le ratio∑t Q av(t)/ ∑ t,k I k(t) permet de normaliser <strong>les</strong> <strong>apports</strong> afin que le volume total injecté soit égal auvolume réellement mesuré sur la station aval.Le chapitre 6 reviendra sur la transposition des débits et montrera qu’il existe des méthodes plusefficaces que la précédente. L’objectif n’étant pas de reproduire avec précision <strong>les</strong> débits mesurés surle tronçon, il ne semblait pas nécessaire de raffiner le calcul des <strong>apports</strong>. Nous nous en sommes donctenus à l’équation 3.10.Condition à la limite avalPour éviter <strong>les</strong> problèmes d’interférence avec la condition aval, le modèle est prolongé en ajoutant unbief dont la pente et la géométrie sont éga<strong>les</strong> à cel<strong>les</strong> du tronçon à son extrémité aval. La longueurde ce bief a été déterminée en fonction de la pente aval <strong>pour</strong> obtenir une variation d’altitude de 20 mentre le début et la fin du bief de prolongement. Cette procédure a permis d’éviter <strong>les</strong> prolongementsinuti<strong>les</strong> <strong>pour</strong> <strong>les</strong> tronçons pentus et donc de gagner en temps de calcul. Une cote constante estensuite imposée à l’aval du bief de prolongement.3.3.2 Analyse des simulations produites par le modèle complet en référence auxdébits observésDans <strong>les</strong> paragraphes précédents, nous avons indiqué que le modèle complet n’était pas optimisé<strong>pour</strong> reproduire au mieux <strong>les</strong> débits observés. Cependant, il semblerait étrange d’exploiter un modèlehydraulique totalement déconnecté des mesures de terrain. Il était donc nécessaire d’évaluer succinctementla qualité des simulations produites par ce modèle au regard des débits mesurés.

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